Skip to main content

Full text of "Le franco-albertain (1976-12-22)"

See other formats


le franc 


Mercredi 22 décembre 1976 Volume 1X Numéro 50 


V2 Muveau 


pes 


CS. cillouts ocut 


Lu Ur) 


' 
UV 9 rit 


Ad 


“ 


( albertain 


15 cents 


LOL tt aa : To - 
RS PA to ti ues, oot 


Page 2/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976 


ACTUALITÉS 


La victoire remportée par le 
Parti québécois à l'élection qué- 
becoise du 15 novembre dernier 
ne constitue aucunement, en soi, 
une rupture brusque et révolu- 
tionnaire dans l'évolution suivie 
par le fédéralisme canadien de- 
puis la première ‘Révolution 
tranquille” du Québec qui fut 
inaugurée par le gouvernement 
libe:&' de Jean Lesage au début 
des années © et qui comprenait 
René Lévesque parmi les mem- 
bres clés de ‘l’équipe libérale du 
tonnerre”, En un sens, toute la 
politique fédérale canadienne a 
tendu depuis la Révolution tran- 
quille à réagir aux événements qui 
surgissaient à l’intérieur du Qué- 
bec, Elle a été une suite d'efforts 
visant à contenir la:montée du 
nationalisme canadien-français 
par le recours à différentes tac- 
tiques et techniques au niveau 
fédéral, Tantôt, on a opté pour 
l'affrontement direct, comme ce- 
la se produisit vers la fin des 
années 60 avec les querelles au- 
tour de questions aussi variées 
que les incursions du gouverne- 
ment québécois dans l'octroi de 
bourses d’études à l'Afrique fran- 


.cophone ou le choix d’un empla- 


cement pour l'aéroport inter- 


national que l’on projetait alors. 
de construire pour Montréal: tan-_ 


tôt, on a choisi de réagir par des 
méthodes plus diplomatiques, 
comme ce fut le cas avec le 
programme fédéral de bitin- 
guisme et les politiques d’accom- 
modement entre Ottawa et 
Québec pratiquées pendant les 
années 70, 


S'il y a eu un tournant vrai- 
ment significatif dans l'évolution 
du fédéralisme canadien depuis 
les quinze années qui nous repor- 
tent au début de la Révolution 


tranquille au Québec, on le trou- 
ve plutôt dans le fait que bon 
nombre des demandes hautement 
particularistes que le Québec for- 
mulait alors en vue de l'obtention 
d'un statut constitutionnel spé- 
cial à l'intérieur de la fédération 
canadienne, sont désormais ac- 
ceptées et mises de l'avant pour 
leur propre compte par les pre- 
miers ministres de provinces au- 
tres que le Québec, Lorsque le 
concept du statut particulier fut 
d'abord mis de l'avant par le 
gouvernement libérat de M. Lesa- 
ge, le Québec, pour sa part, réa- 
gissait ainsi à ce qu'il percevait 
comme une centralisation massive 
et continue des pouvoirs gouver- 
nementaux au profit d'Ottawa, 
Aux yeux du Québec, cette cen- 
tralisation .se faisait avec l’ac- 
quiescement passif des premiers 


ministres des provinces anglo-” 


phones et au détriment des aspi- 
rations propres du Québec qui 
désirait une plus grande autono- 
mie provinciale en matière cultu- 
relle, Mais au cours des années 
qui ont suivi, les premiers minis- 
tres qui se sont succédés à la tête 
de certaines provinces, notam- 


ment à Toronto, Edmonton. et” 


Victoria, ne se sont pas bornés à 
reprendre pour leur propre 
compte des articles importants du 
cahier des revendications québé- 
coises, tel le contrôle des provin- 
ces sur la télévision éducative et 
sur la sélection et la réception des 
immigrants qui veulent s'établir 


MEMC 


12 


“Les € Dactylos” 
et - 
‘Les Chinois’”’ 
au CUSJ -8h,00 


GS _—_—_— 710 


Souper des Richelieu 
Mixte 


O.N.F, - Calgary 
mr ial f ne Pré au caler 
u social França ' “ 1 
de St-Albert Le entre neige 


LA VICTOIRE DU PQ ET L'AVENIR DU 
FÉDÉRALISME CANADIEN 


par EDWARD MCWHINNEY . 


dans la province, lis ont ajouté à 
ce cahier des revendications de 
leur cru visant à un partage plus 
équitable des pouvoirs et à une 
meilleure allocation des revenus 
fiscaux entre le gouvernement fé- 
déral et les provinces ainsi qu'à la 
propriété et au contrôle: provin- 
cial sur les ressources naturelles 
situées dans la province. 


Le concept de statut constitu- 
tionnel spécial, tel que défini par 
le Québec il y a une décennie, 
comportait aussi certaines propo- 


- sitions de caractère institutionnel 
._ empruntées à l'expérience consti- 


tutionnelle de l’Europe continen- 
tale. Ces propositions ont pu pa- 
raître d'avant-garde, sinon héré: 
tiques à l’époque, Mentionnons à 
titre d'exemple cette proposition 
qui demandait une participation 
des provinces à la nomination des 
membres du Sénat fédéral et de la 
Cour Suprême fédérale. Mais avec 
le temps, ces propositions ont fini 
par ne plus paraître déraisonna- 
bles aux yeux de plus d’un pre- 
mier ministre, surtout dans cer- 


. taines provinces anglophones où 
.on était en réaction contre un 
müônôpols ‘qui réserve au gouver- 


nement fédéral la nomination ex- 
clusive des membres d’institu- 
tions fédérales, telle la Cour Su- 
prême, qui peuvent être ap- 


pelées à arbitrer les:litiges haute- 
ment politiques, à incidence juri-. 
dique plutôt marginale, comme la -’- 


propriété du pétrole contenu 


15 


Ciné-participation 


“Spécial pour enfants” 
O.N.F. - Edmonton | 


-.ces premiers ministres 


dans le sous-sol marin et des 


revenus susceptibles d'en dérou- . 


ler, Îl n'en reste pas moins que le 
système fédéral canadien, à l'ex- 
ception de l'Inde de Madame 
Gandhi, 
centralisé de tous les systèmes 
fédéraux classiques, et ce à une 
époque où les grands états uni- 
taires du passé, comme la France 
et l'Angleterre, multiplient les ex- 
périences dans le sens de la décen- 
tralisation régionale et de la délé- 
gation des pouvoirs régionaux. 
Cette orientation leur apparaît en 
effet comme un remède constitu- 
tionnel aux énormes problèmes 
bureaucratiques et à l'arbitraire 
administratif inhérents au gigan- 
tisme gouvernemental et à la con- 
centration excessive des pouvoirs 
de décision dans la capitale na- 
tionale, 


Certains premiers ministres 
provinciaux canadiens se sont ac- 
tivement intéressés ces dernières 
années aux changements constitu- 
tionnels et à la redéfinition des 
relations fédérales-provinciales et 
des pouvoirs inter-gouvernemen- 
taux sur une base plus substan- 


‘ tielle que celle qu'offre. un simple 


rapatriement symbolique de 
l'Acte de l'Amérique Britannique 
du Nord de 1867. Ce n'est pas le 
simple fait de l'élection de M, 
Lévesque au Québec qui induira 
à voir en 
noir: l’avenir constitutionnel du 
pays. Les propositions précises en 


DÉCEMBRE 
17 


est le plus hautement 


Lesage, Johnson, : 


vue de changements constitu- 
tionnels, dans la mesure où elles 
viendront du Québec sous le gou- 
vernement Lévesque, devraient 
être examinées suivant leur valeur 
intrinsèque et appréciées avec 
pondération à la lumière de ja 
contribution qu'elles pourraient 
apporter à la mise au point d'un 
système plus efficace d'élabora- 
tion des politiques gouvernemen- 
tales à l’intérieur de la province - 
et ceci inclut la politique linguis- 
tique à l'intérieur de la province - 
M. Lévesque insistera probable- 
ment pour qu'on lui reconnaisse 
une complète autonomie de déci- 
sion. Mais cela a déjà été concédé, 
de facto, dès la Conférence des 
premiers ministres provinciaux 
sur “La Confédérätion de de- 
main”, organisée par l’ancien pre- 
mier ministre John Robarts, 
d'Ontario, en 1967. Pareille con- 
cession n'affecterait en aucune 
manière le programme fédéral de 
bilinguisme, dont le Québec a 
déjà reconnu qu'il tombe sous le 
champ de la compétence fédérale. 
Cela implique aussi que tout ce 
qui touche à l'expansion où à la 
modification de ce programme 
dans l'avenir relève aussi entière- 
ment de la compétence constitu- 
tionnelle du pouvoir fédéral. 


Si l'on examine la ligne de 
conduite suivie par les quatre 
premiers ministres qui se sont 
succédés à la tête du Québec 
depuis la Révolution tranquille - 


Bourassa - on est ‘frappé ‘par la 
continuité essentielle des pro- 
grammes et de la philosophie 
qu'ils ont défendues enmatière de 
fédéralisme canadien, nonobstant 
les différences idéologiques qui 


(suite page 8) 


1976-JANVIER 1977 


EM 


15 


Bertrand et Ÿ 


Réunion de l'exécutif 


| . OLNF;-Edmonton,. | païunes Frauehe 
‘ Cinéparticipation | su CUSS  : ; de l'AC.F;A, provinciale 
{voir p. 16) “l'influence de la France; ‘7h00 p.m. 
sur l'Egypte - ° 
1900 - 1950" 


see nRer 


Se ut CEA 


“IL nous incombe a nous, Franco-Albertains, 


— Suite à l'Editorial du FRANCO 
du 8 décembre dernier, M. Jean 
Pariseau, attaché au Service His. 
prique de la Défense Nationale à 
Ottawa, nous fait part de son 
appréciation de “À History of 
lberta” de J.G, MacGregor. 


James G. MacGregor, À HISTORY OF 
ALBERTA, Edmonton, Hurtig, 1972, 
335 pages — illus, et cartes, $10. 


M, MacGregor n'en est certes : 


pas à ses premières armes, ayant 
déjà fait publier une dizaine de 
volumes qui traitent, pour la plu- 
part, d'un aspect particulier de 
l’histoire albertaine. Mais même 
s'il révèle un penchant pour l’an- 
thropologie, dans la première par- 
tie de son livre qui traite des 
autochtones, il est, avant tout, un 
ingénieur. Et c'est le commerce 
des fourrures, le produit des fer- 
mes, des mines de charbon, des 
puits d'huile et les finances qui 
l'intéressent surtout. Sa dédicace 
en fait foi, d’ailleurs. ll encâdre te 
commerce et les affaires par la 
politique, contrairement à l’habi- 
tude des historiens. C’est loin 
d'être désagréable mais sa toile de 
fond est nettement incomplète, 
surtout en ce qui touche à l'his- 
toire sociale après l’arrivée des 
blancs. 


On retrouve la figure légen- 
daire du Père Lacombe, mais s’il 
fait partie du récit c'est parce 
qu'il a joué un rôle politique: 
l’apaisement des Indiens lors de la 
construction du chemin de fer 


Canadien Pacifique. Pas un mot 
concernant. Monseigneur Vital 
Grandin et rien sur les nom- 
breuses communautés religieuses 
venues en Alberta sauf un mot 
sur les Oblats et les “Grey Nuns’”, 
C'est que MacGregor a changé 
d'attitude vis-à-vis la religion de- 
puis. le temps où il écrivait à 
propos des missionnaires aux 
grandes vertus (1), Visité par le 
matérialisme, il ne rapporte que 
les querelles entre les sectes reli- 
gieuses (comme il se plaït à appe- 
ler les religions catholique et an- 
glicane, pP. 77 et 78) et considère 
les missionnaires utiles en autant 
qu'ils peuvent aider à “établir les 


Indiens dans un semblant de vie. 


agricole” (p, 64). 


Sur le plan linguistique et 
ethnique, il n'apporte aucune dis- 
tinction entre les Français et les 
Canadiens (partant français), les 
appelant “French” indistincte- 
ment. On croirait, d’ailleurs, qu'il 
n'y a eu qu’un ou deux petits 
groupes d’immigrants franco- 
phones en Alberta - la colonie du 
Père Morin et celle du père Gi- 
roux, Comrnent peut-on prétendre 
aujourd'hui que les Franco-Alber- 
tains sont des citoyens ‘‘égaux” 
sur le plan linguistique quand on 
omet de faire état, dans un livre 
comme celui-ci, qu'ils sont les 
seuls immigrants de la province 
{sauf les autochtones) à pouvoir 
retracer leurs origines proprement 
canadiennes à plus de 300 ans. 
C'est plus facile, alors, de les 


traiter comme les autres nou- 
veaux-venus, ou mieux encore - 
de les ignorer à peu de choses 
près. Voilà le sens du fairplay 
hérité de John Dafos. 


Non, cette “Histoire de l’Al- 
berta” ne reflète que superfi- 
ciellement la réalité historique 
puisqu'elle ignore des points de 
repère fondamentaux en histoire 
du Canada, tels l’abrogation du 
français comme langue officielle 
du territoire du Nord-Ouest 
(1892), et la Question des écoles 
du Nord-Ouest, pour n'en citer 
que.deux. Ainsi, Haultain et Clif- 
ford Sifton - les artisans de l’im- 
migration ‘“non-française’’ dans 


.l'Ouest - sont dépeints comme 


des personnes de haut calibre (p. 
137), outstanding (p. 158), et 
intelligentes (p. 174); il faut lire 
Rumilly (2) pour connaître l'en- 
vers de la médaille, On n'a qu'à 


visiter les cimetières de Saint-Al- 


bert, Saint-Paul, Grouard, et Gi- 
rouxville, entre autres, pour réali- 
ser combien MacGregor minimise 
le fait français en Alberta. Î| 
ignore le rôle éducatif joué pen- 
dant des années par le Collège des 
Jésuites, le Collège Saint-Jean et 
l’Académie de l’Assomption, sans 
parler de l’ACFA, de l'AEBA, de 
l’Union, de la Survivance, du 
Franco-albertain, de CHFA, de 
CBXFT (vingt ans de retard), etc. 
On ne pouvait pas s'attendre à ce 
qu'il traite de la question des 
grandes divisions, ou du Collège 
Notre-Dame-de-la-Paix, bâti à 


Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 3 


Falher dans le but de palier à 
l'absence d'un collège agricole 
pour les fils des fermiers franco- 
phones obligés d'apprendre leur 
métier en anglais à Olds, Ver- 
million ou Fairview. Encore 
moins qu'il pose la question à 
savoir pourquoi la tentative n’a 
pas réussi. On pourrait même se 
demander: “Who was forcing 
what down whose throat? ” 


1 faut bien reconnaître l'utilité 
du. livre de Monsieur MacGregor, 
cependant: celle de nous faire 


CET HIVER 


d'écrire notre propre histoire’ 


prendre conscience qu’il nous in- 
combe à nous, Franco-albertains, 
d'écrire notre propre histoire, 


Jean Pariseau 
Ottawa 


{1}, Voir “The land of Twelve Foot 
Davis, a History of the Peace River 
Country", Edmonton, Institute of Ap- 
plied Arts, 1952, 395 pages, illus, et 
cartes. 


{2}, Robert Rumilly, ‘Henri Bourassa, 
La vie publique d’un grand homme’, 
Montréal, Editions de l'Homme, 1953, 
792 pages. 


DÉCOUVREZ AVEC NOUS 


TAHITI-FIDJI 


16; jours 
Départ le 4 février 


$1,249.00 
— Départ spécial de Voyages Prestige 


— Avions aller-retour 


— Hôtels de luxe, inclus les taxes 
— Transferts entre les aéroports et hôtels 


Pour tous renseignements, brochures et réservations: 


VOYAGES PRESTIGE LTEE 
10008 - 109e rue 
Tél.: 424-6774 ou 424-7692 


°LES GHANTAMIS - 10 ANS °° 


sous la direction de Léonard Rousseau 


Disques disponibles 


- Lorraine Hétu (469-4271) 


@ Agence de voyages Prestige Ltée 


@aux Carrefours 


Edmonton 
Bonnyville 


Rivière-la-paix 


A l'Association: franco-canadienne de Calgary 


© Maillardville, B.C. 

@ Victoria, B.C. 
VOUS POUVEZ EGALEMENT CONTACTER : 

- Blair Doré (459-7786 ou 475-3371) 


- Jeannette Symbaluk (459-4160) 


Grand concert et souper 
le 5 mars 


ÆEdmonton_Inn 


Billets disponibles $7.50 


Page 4/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976 


EDITORIAL 


BILLET 


De l’eau 
petrifiée? 


SUNCOLOR PRESS LTD. 


Monsieur Tremblay: 


Un autre début de route. Le soleil 
brille. Pour la nouvelle année qui 


commence, LE FRANCO-ALBERTAIN, 


exprime ses voeux de santé, de prospé- 
rité et de bonheur à chacun des 
membres de la grande famille franco- 
albertaine, Puisse cette nouvelle an- 
née étre celle de la francophonie 
albertaine, l'An 1 d’un autre chapitre 
de son histoire. L'histoire est surtout à 
créer, même si souvent fatale, et que 
cet élément de fatalitése convertisse en 
source d'énergie additionnelle pour 
tous ceux qui ont à coeur, et à raison, 
l'affirmation démocratique de la fran- 
cophonie-albertaine. 


Oui le soleil brille encore pour la 
francophonie en Aïiberta.. Mais les 
faits sont là pour nous dire, nous 
avertir que plusieurs ‘noyaux’ franco- 
phones en Alberta sont aux prises avec 
l'assimilation linguistique, que l'assi- 
milation guette la francophonie en 
Alberta. La situation n'en est pas une 


de non retour mais peut certes devenir. 


RÉSOLUTION: 


critique. ‘’Des voeux de bonheur, des 
propos un peu alarmistes et des appels 
à l'affirmation démocratique... D’ac- 


cord que nous sommes toujours en . 


vie, que nous pouvons encore faire 
quelque chose, et même davantage, 
mais quoi? Comment? 


_ Toute ‘renaissance tranquille” de- 
manñde un bilan, Et nous nous adres- 
sons ici à chacun des Franco-Alber- 
tains, à toutes les institutions franco- 
phones en Alberta, à chacun de nos 
représentants et collaborateurs, au 
plan provincial et sur la scène cana- 
dienne. Nous Franco-Albertains au- 
rions certes avantage à consommer 
une tendance au passé, |l est très 
naturel, et sain, qu’une entité progres- 
sivement minoritaire se réferre aux 
moments où la nature des rapports 
minoritaires-majoritaires était diffé- 
rente; tout aussi naturel qu'une telle 
minorité soit un peu insécure envers 
l'avenir, surtout lorsque les données 


-démographiques ne semblent pas jouer 


“BONNE ANNÉE” 


‘en sa faveur. En ce sens, la francopho- 


nie albertaine pourrait réécrire ses 
histoires. Nous pourrions redécouvrir 
les faits, parler de l’économie en ter- 
mes économiques, parler de la politi- 
que en termes politiques, critiques, de la 
religion en termes religieux, des cons- 
tatations démographiques nn termes 
démographiques, etc...Que la franco- 
phonie albertaine redécouvre son his- 
toire, qu'elle la relie avec celle de la. 
francophonie canadienne et québécoi- 
se, Que la redécouverte de son histoire 
soit celle de sa culture, de la culture 
albertaine canadienne-française, celle 
de sa langue. Est-ce qu'une entité qui 
accepte, comme véritablement repré- 
sentative, des traductions d’une de ses 
histoires ne court pas le danger d'ac- 
cepter par le même mouvement que 
l’on écrive son histoire, quotidienne? 


Natre tandance à notre passé, à 
consommer, à dépasser, peut se re- 
trouver dans notre propension pour 


(suite page 14) 


‘ L'Exécutif de l'Association 
Culturelle Franco-Canadienne de 
la Saskatchewan et les Publica- 


” tions Fransaskoises annonçaient 


dernièrement qu'ils cesseraient la 
publication du journal L'Eau Vi- 
ve dévoué aux intérêts des franco- 
phones de la Saskatchewan. Quel- 
les sont les raisons majeures d’une 
telle décision? Ces causes entrai- 
nent-elles ‘’nécessairement” une 
telle conclusion? Quelle est la 
réaction de la population franco- 


NOS EXCUSES aux lecteurs du Franco-Albertain...A cause d'une 
erreur de la part du personnel de ‘’Sun Colorpress”, les pages 2,9,12, 
et 19 de l'édition de la semaine dernière ont été inversées. 


Nous sommes désolés de cette erreur et réitérons nos excuses. 


CIUCOHS 


Dian Latiff 
SUN COLORPRESS LTD, 


27 2C0 


| QUELQUES MOTS DU PREMIER MINISTRE 
P. LOUGHEED 


A l'occasion du cinquantième 


‘anniversaire de l'Association ca- 
nadienne-française de l’Alberta, 
c'est mon grand plaisir de féliciter 
l'Association au nom du gouver- 
nement de la province de |’Alber- 
ta. 


L'Association a fait une grande 
contribution culturelle à l'héri- 
tage de l'Alberta. Elle a contribué 


à la formation de nombreux orga-. 


nismes francophones dans la pro- 
vince, à la création de garderies 
pour enfants, de centres culturels, 
de troupes de scouts, de camps 


d'été, et aussi à la création d'une 
caisse populaire qui constitue une 
réalisation remarquable dans le 
domaine économique. 


Aux membres de l’Association, 
mes félicitations, et au Franco- 
albertain, mes remerciements 
pour l'occasion de contribuer à la 
célébration, Que nous conti- 
nuerons tous dans un milieu frà- 
ternel et compréhensif. 


Peter Lougheed 
Premier Ministre de l'Alta. 


e 


phonne de ‘la Saskatchewan? 
Peut-on parler d’un signe, d'un 
avertissement, pour les autres ins- 
titutions francophones de la Sas- 
katchewan, pour les autres heb- 
dos francophones hors Québec, 
pour le Franco-Albertain? A:-t-on 
simplentent cpondu à des pres- 
sions de l'histoire? - 

H semble que les n raisons de 
la cessation de la publication de 
L'Eau Vive sont purement d'or- 
dre économique. Un déficit al- 
lant s’accentuant aurait placé 
L'Eau Vive dans une situation 
critique. De non retour? L'Eau 
Vive avait déjà effectué des études 
de marché et une analyse compa- 
rative avec le journal La Liberté 
de Winnipeg. Elle en était arrivée 
à la conclusion que |” emploi d'un 
responsable de la promotion des 
abonnements et des ventes était 
nécessaire.Selon les prospectives, 
on aurait pu stabiliser le budget 
d'ici trois ans. Fallait-il encore 
tenir le coup durant ces trois 
années! L’ACFC, pour des rai- 
sons financières, n’a pu fournir 
cette garantie: un tel appui aurait 


NDLR - Nous. rappelons à nos 


lecteurs que les lettres envoyées à 
la rédaction pour publication doi- 
vent être signées et comporter les. 
nom, adresse ot numéro de télé- 
phone de l’auteur. Nous ne pu- 
blions pas de lettres anonymes ou 
signées de pseudonyme. Enfin la 
direction se garde le privilège 
d'éliminer les attaques Person- 
nelles. Adressez vos lattres 


‘ comme suit: “Opinions libres”, 


Le Franco-albertain, 10012 - 
10% rue (st), Edmonton, Alberta 
T5J 1M6. 


AAARARAQRRRRANNANRANR A DS 
RAAARAARARNNOOODOQNN QD N 


signifie l'abandon des programmes 
d'animation de l’Association, 


Deux interrogations. Comment 
un déficit allant s’accentuant ne 
permettait-il pas de prévoir dès 
1975 les coordonnées budgétaires 
actuelles “demandant” la cessa- 


tion de la publication de L'Eau 


Vive? Ou: comment se fait-il 
qu'on n'a pu débloquer à temps, 
les fonds nécessaires pour garantir 
L'Eau Vive durant sa période de 
stabilisation? Et encore: com- 
ment ne peut-on voir dans le repli 
retrait de l'animation au sein de 
L'Eau Vive et de l’Association un 
signe du déclin de la francopho- 
nie en Saskatchewan? 


La condition budgétaire de 
L'Eau Vive si critique soit-elle en 
est-elle une de non retour? Si 
l’'ACFC ne peut absolument pas 
garantir L'Eau Vive, qu'en est-il 
du Gouvernement fédéral?. Ce 
dernier n’a certes pas à devenir la 
caisse de fonds des institutions 
francophones, mais il a un rôle de 


‘collaborateur à ce que l'on sache, 


Et bien. Doit-on rappeler aux 


personnalités concernées que 
L'Eau Vive avait ressenti le be- 
soin de se reprendre en main, 
économiquement, et peut le fai- 
re. avec un peu de cotlabora- 
tion?! Que l'AHFHQ a eu pour 
première mesure, après l'adoption 
de sa constitution, la délégation 
de la promotion de la publicité au 
niveau du fédéral à une agence?, 


Les prolongements pratiques ‘des’ o 


droits de l’homme, de la franco- 
phonie au Canada, sont-ils moins 
importants que l’envoi d’une car- 
gaison de patates pourries en Hai- 
ti au coût de $60,700.00 ou 


‘ quelque? Et si la”situation de 


L'Eau Vive en était une de non 
retour? Une ligne ouverte à la 
radio suite à l'annonce de la 
cessation de :la Püblication de 
L'Eau Vive, gésumant des regrets 
et réclamant des lettres circulaires 
ou des bulletins n'est Pas pour 
nous rassurer en ce ‘séns.… Ainsi 
que le disait L'Eau Vive: “L Ave- 
nir est à ceux qui luttent”. Et 
revient la question de l’anima- 
tion. 


(suite page 14). 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


Hebdomadaire français dévoué aux intérêts des francophones 
de l'Alberta: 
et sans appartenance politique 


Membre des Hebdos du Canada 


DIRECTEUR ET REDACTEUR EN CHEF: Gaitan “Trembley 
- Adjointe à la direction: Francine Gagné 
« Aboñnements: Francine Gagné 
‘: Publicité: Gaëtan Tremblay 
.Mise-en-page: Danidle Petit : 
Composition: Lucie Gaulin 
- Imprimeris: Sun ColorPress Ltd. 


ABONNEMENT: 
$7.50 par année 
. $13.00 pour deux ans 
Etats-Unis: $9,00 par année 
- Autres pays: $10,00 par année 


Courrier de deuKlBrne classe 
‘Enregistrement: No 1881 


10012 - 109e rue 
EDMONTON, Alberta T5) 1M4 


Tél.: 422-0388; 424. 9358 


‘ / + 
CONFERENCE FEDERALE. 
PROVINCIALE SUR LES AR- 
RANGEMENTS FISCAUX 
OTTAWA : 


Le premier ministre est un de 
ceux qui sont revenus heureux de 
la conférence fédérale-provinciale 
sur les arrangements. fiscaux à 
‘Ottawa, En ce qui concerne l’AI- 


berta, le programme de garanties. 


de revenu et de péréquation n'ont 
à peu près pas de répercussions, 
parce que l'Alberta est une des 
trois provinces riches du Canada. 
Cependant, au chapitre des pro- 
grammés à frais partagés, toujours 
en ce qui a trait à cette province, 
celle-ci.y. gagne, dans l'entente de 
5 ans conclue à Ottawa, le con- 
trôle d'une somme supplémen- 
taire de 200 millions de dollars, 
ou 40 millions par année, Jusqu'à 
présent, le fédéral défrayait direc- 


tement la moitié des coûts de 


‘ l'éducation supérieure et des ser- 


vices de santé. Désormais, cepen- 
dant, environ la moitié de la 
contribution fédérale de 50 pour 
cent des coûts sera assumée par la 
province, qui percevra elle-même 
leé: 13 points et demi d'impôts 
antérieurement perçus par le fé- 
déral pour payer cette partie des 
frais d'éducation et des hôpitaux, 
C'est donc untransfert de pouvoir 
de taxation du fédéral à la provin- 
ce. Le contribuable n’en sentira 
rien. les impôts fédéraux dimi- 
nüeront, tandis que les taxes pro- 
vinciales augmenteront pour 
maintenir la somme à peu près au 
même niveau qu'auparavant. Ré- 
sultat: plus de- pouvoir pour la 
province. Signalons toutefois qu'à 
l'exemple de la Saskatchewan, 
l'Alberta pourrait augmenter les 
taxes provinciales le. printemps 


l’année 


4 


prochain. Selon M. Lougheed, il 


faudra attendre le printemps pour 
le savoir. Sur un autre sujet, nous 
avons demandé au premier minis- 
tre Loughsed si c'était de lui que 
parlait le premier ministre du 
Québec, M. Lévesque, 
s'était fort réjouit, à l'issue de la 
conférence, de l’appui qu'il avait 
reçu d'un premier ministre anglo- 
phone. M. Lévesque déclarait que 
ce premier ministre, qu'il n'a pas 
nommé, avait tenu ‘les mêmes 
propos que lui sur les problèmes 
de la confédération, et notam- 
ment sur les avantages démesurés 
dont jouit l'Ontario au sein de la 
confédération. En riant, M. Loug- 
heed a déclaré qu'il est fort possi- 
ble qu'il s'agissait de lui. I à 
ajouté que l'Alberta et le Québec 
ont essentiellement les mêmes as- 


‘ pirations, à l'exception de la solu- 


tion séparatiste préconisée par le 


lequel “officielle, 


Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 5 


Informations provinciales 


© Conférence fédérale-provinciale sur les arrangements fiscaux à Ottawa 
@ Bob Clark: bilan de 


ROLAND GAUDET (collaboration spéciale) 


Québec. 


BOB CLARK: BILAN DE L'AN- 
NÉE 1976 


Selon le chef de l'opposition 
M. Robert Clark, le 
gouvernement provincial -a perdu 
son élan, et ne réagit plus qu'aux 
situations critiques, où à la con- 
frontation. M. Clark a ainsi parlé, 
en faisant un bilan de l’année 
1976. Par ailleurs, il semblerait 
qu'à l'issue de sa dernière tournée 
provinciale, qui a complété une 
série de 6 tournées, et 134 ren- 
contres avec les gouvernements 
locaux en Alberta en 1976, M. 
Clark est maintenant prêt à af- 
fronter les conservateurs, plus tôt 
que prévu, On se souviendra 
qu’au congrès annuel récent du 
parti créditiste à Calgary, les quel- 
ques 400 délégués avaient d'a- 


Scène canadienne 


ET LE LABRA DOR? 


ST-JOHN'S (PC) - On se plaït de 
plus en plus à Terre-Neuve, ces 
temps-ci, à faire état des Lreuves 
historiques selon lesquelles le La- 
brador appartient bel et bien à la 
province, probablement en prévi- 
sion de ce que pourrait avoir dans 
l'esprit le nouveau gouvernement 
du Québec issu de la victoire 
péquiste du 15 novembre. 


Bien que les Terre-Neuviens 
soient convaincus que le Québec 
ne réussirait jamais à s'emparer de 
ce territoire de 
mètres carrés (110,000 milles car- 
rés), on s'inquiète dans certains 
milieux de ce que les Labrado- 
riens puissent décider de se sépa- 
rer de Terre-Neuve. 


Le premier ministre René Lé- 
vesque, dont le parti a défait 
l’ancien gouvernement libéral aux 
élections du 15 novembre der- 
nier, n’a jamais accepté la déci- 
sion rendue en 1927 par le Con- 
seit privé britannique décrétant 
que le Labrador appartient à 
Terre-Neuve. Le jugement fut 
prononcé à l'époque où Terre- 


Neuve et le Canada étaient des : 


membres égaux du Common 


wealth. Lorsque Terre-Neuve en-- 


tra dans la Confédération en 
1949, le Labrador fut automati- 
quement accepté comme faisant 
partie de la nouvelle province, 


‘’Le Québec ne pourra jamais 
s'emparer du Labrador”, déclare 
le premier ministre 


ajoute: ‘’La frontière n'est’ pas 
négociable, Le Labrador fait par- 
tie de Terre-Neuve”. 


“C'EST IMPENSABLE" 


En tant que province cana- 


‘dienne, le Québec semble à peu 


285,000 kilo- 


Frank : 
Moores. De façon plus précise, il- : 


près impuissant à s'emparer du 
Labrador: Mais ce qui est inquié- 
tant, c'est de savoir ce qui pour- 
rait se passer si le Québec décidait 
de se retirer de la Confédération, 
M. Lévesque a promis un référen- 
dum d'ici deux ans, pour per- 
mettre aux Québécois d'indiquer 
si oui ou non ils veulent que la 
province devienne indépendante. 


“Sans notre consentement, dit 
M. Michael Harrington, .proprié- 
taire et chroniqueur d’histoire'du 
Telegram de St.John's, il est im- 
possible au Québec d'acquérir un 


-seul mille carré du Labrador, si ce : 


n'est par la force”’. 


M. Harrington a écrit récem- 


ment dans sa chronique que’ ta 


- force est “impensable dans le 


contexte nord-américain, que 
cette province [le Québec) de- 
meure ou non dans la Confédé- 


ration”, 


M. Harrington rappelle que le 
© Pr Henri Dorion fut engagé par le 
gouvernement du Québec, dans 
les années soixante, pour étudier 
l'intégrité des frontières provin- 
_ciales. Le rapport Dorion, dit-il, 
démontrait que la frontière entre 
le Québec et Terre-Neuve, au 
Labrador, est ‘‘pius ferme que 
plusieurs des autres juridictions 
territoriales du Québec, et ne 
peut être changée par les voies 
juridiques”. 


Evolution 
de 
deux provinces 


ñ 


DÉCISION IRRÉVERSIBLE 


“Dorion a de plus affirmé que 
la décision concernant la fron- 
tière a été rendue irréversible 
quand Terre-Neuve est entrée 


dans la Confédération en 1949, 
Que Lévesque se le tienne pour 
dit”. 


“Le Labrador fait partie de 
notre province, de par la loi et de 
par la constitution, et cela ne 
peut être changé sans notre con- 
sentement, déclare le chef de 
l'opposition, M, Ed Roberts. Mais 
la bataille du Labrador se livrera 
non pas devant les tribunaux, 
mais dans le coeur et l'esprit de la 
‘population. 


#La victoire du Parti Québé- 
cois, un parti qui croit - à tort - 
que le Québec a des droits sur le 
Labrador, représente Un danger 
réel et présent pour notre provin- 
ce. Îl est du devoir de notre 
gouvernement de donner l'exem- 
ple, en convainquant les gens du 
Labrador que leur destin est vrai- 
ment lié à cette province”, dit-il. 


- Des habitants du Labrador 


. sont toutefois peut-être déjà con- 


vaincus que leur territoire aurait 
intérêt à devenir une province ou 
un territoire distinct. 


Le lieutenant-gouverneur Gor- 


bord et avant tout discuté et 
préconisé un rôle de chien de 
garde et d'opposition, sans aller 
jusqu'à parler de remplacer le 
gouvernement conservateur, trop 
bien ancré au pouvoir. Or, il se 
dégage, de cette conférence de 
presse de fin d'année du chef de 
l'opposition, que s'il n'en tient 
qu'à lui, ce parti ne se bornera 
pas à un rôle d'opposition. M. 
Clark a déclaré que dès l’automne 
1977, le parti qu'il dirige consa- 
crera une très large partie de ses 
efforts à formuler des politiques 
de rechange à celles offertes par 
le gouvernement en place. Et un 
des principaux chevaux de ba- 
taille du parti en 1977 sera ia 
question du partage des revenus 
provinciaux avec les municipali- 
tés. Ceci aura pour effet de faire 


{suite page 18) 


don A. Winter a fait observer, à la 
suite d'un séjour sur les côtes du 
Labrador au début de l'automne, 
qu'il avait été surpris de constater 
combien le sentiment séparatiste 
ÿ est répandu. 


Les régions peuplées du Labra- 
dor, y compris la ville uitramo- 
derne de Churchill Falls, où se 
trouve la plus grande centrale 
électrique souterraine au monde, 
n'ont accès au monde extérieur 
que par avion ou par bateau Les 
avions volent entre des villages 
côtiers isolés, sans l’aide de radio- 
phares. La navigation est fermée à 
cause des glaces pendant au 
moins la moitié de l’année. 


Le gouvernement provincial re- 
çoit un flot continu de pétitions 
et de demandes de la pert des 
localités et des conseils locaux, 
qui veulent obtenir des routes, 
de meilleures écoles, de meilleurs 
systèmes de distribution d'eau et 
d’égout. 


Certains habitants du Labrador 
prédisent que la victoire du PQ 
forcera- le gouvernement de 
Terre-Neuve à fournir plus de 
services. “Le séparatisme aura un 
air complètement différent de- 
main matin”, a dit le révérend 
Frank Pye, de Red Bay, sur la 
côte sud du Labrador, après avoir 


(suite page 20) 


oo 


Depuis la victoire du Parti québécois, le mois dernier, les citoyens de Terre-Neuve 
s'inquiètent des visées de ce gouvernement sur le Labrador, advenant la séparation 
du Québec du reste de la Confédération. Le premier ministre René Lévesque n’a 
jamais accepté la décision prise par le Conseil privé, en 1927, selon laquelle le 
Labrador appartient à Terre-Neuve, De plus, il existe un sentiment séparatiste au 
Labrador même, Cette carte indique la fluctuation des frontières de cette région, 
de 1905 à 1927 (rangée du haut), et comment elles sont demeurées depuis que 
Terre-Neuve s'est joint au Canada en 1949, (Graphiquue PC) 


Page 6/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976 


SCIENCE ET TECHNOLOGIE 


L’Alberta songe à faire renaître Îles dirigeables 


EDMONTON (PC) - Les amateurs 
de dirigeables, qui croient que 
l'ère des plus légers que l'air n’a 
pas pris fin avec l’explosion du 
dirigeable allemand Hindenburg, 
en mai 1937, seront peut-être 
appuyés dans leurs convictions 
par le gouvernement de l'Alberta, 


Le ministère provincial du 
Transport examine en effet pré- 
sentement la possibilité d'utiliser 
des dirigeables non-rigides pour le 
transport de marchandises. 


“Cette province ne craint pas 
d'étudier l'idée, a déclaré au 
cours d'une interview M. Row- 
land McFarlane, sous-ministre du 
Transport. Nous songeons à utili- 
ser des dirigeables pour transpor- 
ter des marchandises dans les 
régions en voie de développement 
de l'Alberta”! 


L'Alberta est la seule province 
qui possède une compagnie d'a- 
viation régulière - la Pacific Wes- 
tern Airlines - et, récemment, elle 
est devenue la première province 
à participer à la mise au point 
d'un hydroglisseur, 


L'intérêt porté aux dirigeables 
a été ravivé dans la province 
lorsque le ministre du Transport, 
M. Hugh Horner, a présenté un 
rapport à l'Assemblée législative 
pendant la session d’automne. Le 
rapport avait été rédigé par l’Al- 
berta Airship Group. 


Le sous-ministre du Transport de l’AI. 
berta, M. Rowland McFarlane, déclare 
qu'“il est concevable qu'il puisse y 
avoir une industrie du ballon en Alber- 
ta”, et son ministère étudie la possibi. 
lité d'utiliser des dirigeables pour le 
transport des marchandises, Le type 
de dirigeable qui conviendrait aux 
régions isolées de la province serait 
semblable à cet AD-500, fabriqué par 
Aerospace Developments, en Grande- 
Bretagne . (photo PC) 


LE TRANSPORT DU GAZ 


Le rapport, préparé en mars 
1975, traitait de la possibilité de 
transporter du gaz par dirigeable 
à partir de l'Arctique, et recom- 
mandait que le gouvernement 
provincial étudie le potentiel éco- 
nomique d'une industrie de fabri- 
cation de dirigrables, 

Le rapport traitait principale- 
ment de dirigeables aux dimen- 
sions considérable + et à structure 
rigide, Mais le ministère provin- 
cial du Transport étudie plutôt ce 
que M. McFariane à décrit 
comme “des dirigeables plus pe- 
tits, moins coûteux, non rigides, 
dont l'application serait plus sou- 
pie." 

D'autres pays ont exprimé de: 
l'intérêt pour les dirigeables, a 
souligné M. McFarlane. L'’Alle- 
magne fédérale travaille actuelle- 
ment à plusieurs appareils conçus 
pour transporter des cargaisons 
en Afrique: aux Etats-Unis, 


Goodyear est en train de créer un 
dirigeable rigide pour la marine, 
et l’Union soviétique étudie les 
dirigeables propulsés par l'énergie 
nucléaire, 

En Alberta, la possibilité d’uti- 
liser des dirigeables pouvant 
transporter des cargaisons à une 
vitesse probable d’une centaine 
de milles à l'heure aurait plusieurs 


avantages. Sauf lorsque le temps 
est extrêmement mauvais, on 
peut utiliser un dirigeable tous les 
jours. L'appareil peut décoller 
verticalement, atterrir sur un es- 
pace relativement petit, ou laisser 
tomber au sol des marchandises 
et du matériel. 

L'Aiberta possède plusieurs des 
éléments nécessaires au dévelop- 


par JANET BLISS 


. pement d'une..industrie de diri- 


geables: les ressources énergé- 
tiques, des réserves d'hélium pour 
gonfler les dirigeables, et un cli- 


. mat politique propice aux innova- 
tions dans le domaine du trans- 


port, 


M. McFarlane a fait remarquer 
que le gouvernement en est en- 


core à l'étude de ce projet, et 
uniquement dans le contexte du 
transport de marchandises à l'in- 
térieur de la province. Les diri- 
geables pourraient néanmoins s’a- 
vérer un moyen de transport idéal 
si on construit une pipe-line de 
gaz dans la vallée du Mackenzie. 


(LE DROIT, 6-12-76) 


Qui n'a pas d 
sans travail? En fait, nous n’avons qu’à observer autour de nous 


Deux programmes, 


un objectif. 
Créer de nouveaux 
emplois. 


à eu une bonne idée susceptible de créer des emplois pour des gens 
ur trouver des 


. Choses constrüctives à faire. C'est pourquoi le Ministère de la Main-d'oeuvre et de 


CANADA 
AU TRAVAIL 


«Canada au travail» est un 
programme de création d'emplois 
‘ qui Sera lancé dès janvier ‘ 
prochain, H a pour but de 
combattre le chômage dans votre 
localité, et il le fera en créant 
quantité de nouveaux emplois. 


Toutes les associations, les 
corporations et les organisations 
reconnues sont habilitées à 
parainer la réalisation de projets. 
majorité des subventions - 
consenties pour ces programmes  . 
aux régions L 


sera destin 


nes idées... des réalités. 


particulièrement touchées par le chômage. Les projets 
devront aussi tenir compte des besoins spécifiques 


locaux. 


«Canada au travail» est un programme à longueur 
d'année qui emploiera des gens sans travail dont les. 
services et les aptitudes ne sont pas utilisés 
actuellement par le secteur privé. Les formulaires 


d'inscription à ce programme 
, Soit en hiver, soit en été. 


deux fois par ann 


urront être présentés 


Au début de janvier, vous pourrez vous procurer un 
formulaire d'inscription au Centre de Main-d'oeuvre du 
Canada de votre localité. On vous donnera aussi un 
guide détaillé sur ce programme. 

Pensez-y dès maintenant et regardez bien autour de 
vous. |! y a une foule de possibilités. . 


semaines. 


emp 


Limmigrétion tance deux programmes de création d'emplois. C’est le-temps de faire 
de vos 


JEUNESSE-CANADA 
AU TRAVAIL 


«Jeunesse-Canada au travail» 
est un programme estival pour 
étudiants et créera plus de 20,000 
emplois. Les projets devront être 
d'une durée maximum de 14 


Les projets devront créer des 

ois assortis aux perspectives 
de carrière des étudiants, ce qui 
facilitera leur accès éventuel au 
marché du travai , 
dans l'immédiat, le fruit du travail 
de ces étudiants devra profiter 
à l’ensemble de la population 


I, Bien sûr, 


de la localité où le projet sera réalisé. 

Tout comme pour «Canada au travail», le Centre 

de Main-d'oeuvre du Canada de votre localité 

vous fournira un guide détaillé ainsi qu'un formulaire 


d'inscription, dès le début 
de janvier. 


Pensez-y dès maintenant, ce sera une 
expérience enrichissante pour vous et pour 


les étudiants! 


E + Main-d'oeuvre Manpower 
et immigration and Immigration 
Bud Cullen Bud Cullen 
Ministre Minister 


| Créons des emplois, c'est important! 


CALGARY 


PAROISSE STE-FAMIÈLE - 
Inauguration du presbytère 


Le 24 novembre dernier, le 


Père Henri-Paul Lyonnais, o.m.i., 


recevait Monseigneur Paul 
O'Byrne, évêque .du diocèse de 
Calgary, et une quarantaine de 
prêtres venus de tous les coins de 
l'Alberta, à l’occasion de l’inaugu- 
ration du presbytère de la pa- 
roisse Ste-Famille. Un déjeuner, 
préparé . par les Dames Ste- 


Famille, fut servi au présbytère. 


Dimanche le 5 décembre sui- 
vant, après la messe de 10h.30, 
les paroissiens furent invités à 
visiter le presbytère afin de pou- 
voir. constater le bon placemen 
de leurs deniers. ‘ 


‘ Le presbytère 


de la paroisse Ste-Famille 


Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 7 


Deux jubilés d’or à 


la paroisse 


Ste-Famille 


st itétiitéttttiitiiitiitaiisas ie à 


À ces deux couples nous devons 
une place dans l’histoire de notre 


paroisse et de la Sociélé Franco- 
Canadienne de Calgarv. 


M. ET MME 
UBALD GOURDINE 


Samedi te 11 décembre, M. et 
Mme Ubald Gourdine se sont vus 
fêter leurs noces d'or par leurs 


enfants, parents, amis et Copains 


d'antan. . 


La providence s’est mis de la 
partie en accordant aux Jubilaires 


le plaisir d'avoir les mêmes té-. 


moins d'il y a cinquante ans, pour 
la messe célébrée en leur hon- 
neur, .Ceux-ci étaient M. Gustave 


\ 


Le 18 décembre, la famille de 
M. et Mme Uiric Dandurand se 
réunissait pour célébrer le jubilé 


d'Or de. leurs parents. De nom-. 


breux amis de la paroisse et de la 
Société Franco-Canadienne de 
Calgary, choïsirent cet occasion 
pour leur témoigner leur recon- 
naissance et leur affection. 


Durant la fête, il ÿ eu ‘une’ 


messe à l'église Ste-Famille de 
Calgary. Le révérend Père Lyon- 
nais officiait et rendit le sermon 
de circonstance, Mme Petitfor 
chanta “Notre père” en anglais, 
et la petite Gisèle Despins chanta 
“Je cherche le visage”: Mme Gra- 


tia Gagnon accompagnait à l'or- 


gue. 


Les Jubilaires semblaient heu- 
reux comme au premier jour. 


C'est le 18 décembre. 1926 que 


M. Ulric Dandurand épousait Mile 
Germaine Daust en l'église St- 
irénée de Montréal. 


M. Dandurand est né à Mont- 


‘ réal le 29 mars 1907 et Mme 


Y eu une réunion de parents èt 


‘“Dandurand en°1905; à Montréal 


également, De leur union sont nés 
quatre enfants: Mme Pierrette 
McMaster, Guy, Mme Lucienne 
McAuley et Mme Rita King. Ils: 
ont 12 petits-enfants et 4 arrières 
petits-enfants. ne 


? 


Après la cérémonié à l'église, il” 


“LA SOCIÈTÉ FRANCO-CANADIENNE DE CALGARY” sou- 
haite à ses actionnaires et à tous ses amis francophones de la 
province de l'Alberta, une joyeuse fête de Noël et leur présente ses 
meilleurs voeux de prospérité, santé et bonheur pour l'année 1977, 
Elle espère que tous feront un effort pour assister aux activités 
culturelles et sociales mises sur pied à leur intention afin de rendre 
plus fort le lien qui les unit. 


Jean Durant, 
président 


GUY C. HEBERT. 


Gérant 


14 rue Perron, 
$t-Albert, Alberta 
TSN 1E4 


Agen d'immeubles 


JOHN G. KINGSTON 
Vendéur 

.BLAIR DORE 

Vendeur 


Signaler au bureau: 459.7786: 


M. ET MME ULRIC DANDURAND 


amis à la salle de la Villa Franco 
où demeurent les Jubilaires, 


"M, Dandurand fut employé à 
la comptabilité de ia compagnie 
du Canadien Pacific pour plu- 
sieurs années. En 1941, if fut 
transféré de Montréal à Calgary; 


par la suite, il a été tränsféré à : 


Vancouver ‘pour. .8. ans. {l-est 


revenu à Calgary en 1967. Il fut 


président de la St-Jean-Baptiste 
pour 2 ans; Chevalier de Colomb 
à son 4ième degré; il a servit sur 
le comité paroissial, le comité de 
. surveillance à la Caisse populaire; 


‘:'“fut directeur et trésorier de la 


” Société Franco-Canadienne jus- 
qu'à sa retraite en 1974, 


ce .Mme Dandurand a été très 


active au sein du groupe des 
Dames de Ste-Famille; elle fut 
longtemps en charge de la cuisine 
pour les soirées de bingo. 


Par la voix de notre journal, je 
me fais l'interprète des parois- 
siens de la paroisse Ste-Familleet 
de la S.F,C.C, pour offrir à ces 


deux couples de Jubilaires, les 
voeux de bonheur que l’on sou- 
haite à de bons amis. Chers ML et 
Mme Gourdine, M, et Mme Dan- 
durand, vous avez été des bd- 
tisseurs de paroisses, toute notre 
admiration! C’est au courage des 
pionniers comme vous que nous 


: devons la réussite de notre Socié- 


té Franco-Canadienne de Calgary. 
C’est à vos efforts que l’on doit 
notre église, et notre paroisse, où 
se multiplient vos enfants qui ont 
gardé ceque leurs aieux avaient 
dans leurs veines. 


On dit que le bonheur consiste 
à donner, par ce principe nous 
jugeons que vous jouissez d’une 
vieillesse heureuse el paisible, 
Sans doute, les fatigues ont ridés 
vos fronts, les pieds ne sont pas si 
alertes: mais dans vos coeurs, 
l’âge n’a rien changé. Vivez en- 
core longtemps, pour le bonheur 
de ceux qui vous aiment. 


Estelle Paradis, 
Calgary 


M. et Mme Ulric Dandurand 


Hurtubise, père de Mme Gourdine 
et M. Ernest Gourdine, frère du 
Jubilaire, La messe fut concélé- 
brée par le Révérend père Lyon- 
nais, curé de la paroisse, ainsi que 
les pères Latour et Gouthier, 


“Au tout début, le père Lyon- 


nais demanda aux fidèles de re- 
mercier Dieu d'avoir accordé 50 


. ans de vie conjuguale à M. et 


Mme Gourdine, puis il expliqua 
que le plan du Seigneur était, 
dans le sacrement du mariage, de 
faire grandir l'amour mutuel à 
travers les joies et les peines de la 
vie, L’épitre fut lu par leur fille, 
Mme Jeanine Cuellierrier; le 
psaume par leur petite-fille, Julie 
Jenson; le 2ième épître par leur 
fille, Mme Genevièvre Jenson:; et 
l’offertoire fut offert par leurs 
petits-enfants, Marc Cuellierrier 
et Julie Jenson, Mme Monique 
(Gourdine) McDonald d'Edmon- 
ton chanta ‘‘Panis Angelicus et 
“Ave Maria”, accompagiée par 


: Mme Gratia Gagnon de Calgary, 


au piano, : On remarquait au 
choeur, Père Trudeau, ancien cu- 
ré de la paroisse qui a marié deux 
filles de M. et Mme Gourdine et 
baptisé de'leurs petits-enfants, 


Après la cérémonie religieuse, 
il y eu une belle réception à leur 
demeure, 1901 rue Remsey, Plu- 
sieurs messages de félicitations 
furent reçus: Son honneur ie gou- 
verneur et Mme Léger; le premier 
ministre P.E. Trudeau; le premier 
ministre de l'Alberta, P. Loug- 
heed: Raiph Steinhauer, lieute- 
nant gouverneur de l'Alberta; le 
maire de Calgary, Rod Sikes; l'é- 
vêque Carol de Calgary, Sr Alice, 
de Montréal, mère Générale des 
soeurs de la providence de 
l'Ouest, qui est la soeur de Mme 
Gourdine; une cousine de Toron- 
to. 


M. Gourdine est né à Papineau, 
ville de Québec, le 9 mai 1897 et 
est venu avec ses parents à Cluny, 
Alberta en 1913, Mme Gourdine, 
née Yvonne Hurtubise, naquit à 
Larcefield, Ontario le 26 septem- 
bre 1907. Sa famille est venue à 
Cluny en 1916. Les jubilaires se 
sont mariés le 9 décembre 1926 à 
Lacombe Home et ils demeurent 
dans la paroisse Ste-Famille de- 
puis 1929. De leur union sont nés 
7 enfants. Un garçon, Léo, est 
décédé à l'âge de 22 ans et un à 9 
mois. ls ont cinq: filles: Mme 
Jeanine Cuellierrier, Mme Gene- 
vièvre Jenson, Mme Mariette 
Erefmuf, Mlie Yvette Gourdine, 
Mme Madelaine McPherson. Ils 
ont 7 petits-enfants. 


M. Gourdine fut président de 
la St-Jean-Baptiste, directeur du 
Club français, membre du conseil 
paroissial et très actif dans la 
paroisse. Mme Gourdine fut prési- 
dente des dames Ste-Famille pen- 
dant longtemps et aussi une 
femme très dévouée à sa paroisse, 


Page 8/ Le Franco-albertain, 2 


La victoire du PQ et l'avenir du... 


pouvaient séparer leurs partis res- 
pectifs. On est également frappé 
par le développement linéaire 
qu'ont connu leurs politiques en 
matière de relations fédérales-pro- 
vinciales. À sa façon, et de ma- 
nière significative, chacun a con- 
tribué à élargir la zone réservée à 
l'autonomie provinciale à l’inté- 
rieur de la Confédération et à 
refaçonner peu à peu la structure 
constitutionnelle de 1867 de ma- 
nière à mettre au point Un Syÿs- 
tème fédéral plus flexible et cer- 
tes plus décentralisé. Le gouver- 
nement fédéral, pour sa part, 
compte tenu des grandes différen- 
ces de personnalités et de métho- 
des entre Diefenbaker, Pearson et 
Trudeau, a aussi contribué, par sa 
manière d'aborder les problèmes 
et les débats avec les gouverne- 
ments québécois, au processus 
dynamique du développement au 
Canada d'un fédéralisme nou- 
veau, beaucoup plus pluraliste et 
présumément plus décentralisé au 
niveau institutionnel, 


L'autodétermination nationale 
des Canadiens français, dans la 
mesure où elle demeure l'objectif 
à long terme du Parti de M. 
Lévesque et aussi du nouveau 
gouvernement du Québec, peut 
certainement se réaliser à l'inté- 
rieur des contours du système 
fédéral existant, || faudra faire 
usage à cette fin des processus 
constitutionnels disponibles et se 
prêter à ce jeu de marchandage et 
de concessions réciproques qui 
est inhérent à la dynamique des 
rencontres fédérales-provinciales 
entre chefs de gouvernement, 
Dans cette perspective, il faut 
certainement éviter que M. Léves- 
que ne soit accueilli dans un 
esprit d'’hostilité intransigeante 
par les autres premiers ministres 
provinciaux. On devrait au con- 
traire lui souhaiter la bienvenue 
dans le club des premiers minis- 
tres et l’encourager à y poursuivre 
ses propres objectifs particuliers 
dans le respect des règles consti- 
tutionnelles du jeu. Car le bon 
fédéralisme est essentiellement 


2 décembre 1976 


pragmatisme, Et toute l’expé- 
rience constitutionnelle cana- 
dienne depuis la Révolution tran- 
quille a tendu à démontrer que 
des programmes québécois for- 
mulés d'abord de manière trop 
abstraite et peut-être aussi trop 
catégorique, en vue de répondre 
aux besoins spéciaux de cam- 
pagnes électorales 
ont ensuite tendu à atténuer et à 
déboucher sur des compromis 
lorsqu'on rejoignait le niveau em- 
pirique des négociations con- 
crêtes entre gouvernements. Tout 
compte fait, les premiers minis- 
tres des principales provinces an- 


provinciales : 


glophones ont beaucoup pratiqué 


l'art qui consiste à promouvoir un: 


objectif constitutionnel puis à 
faire Une concession élégante au 
moment opportun. Dans la re- 
cherche des solutions constitu- 
tionnelles capables de faire droit, 
dans le cadre du fédéralisme cana- 
dien, à la recherche continue de 
son identité culturelle par le Ca- 
nada français, les premiers minis- 
tres provinciaux pourraient à cau- 
se de cela, être appelés à jouer un 
rôle plus important qu'Ottawa. 


- (LE DEVOIR, 26/11/1976) 


ON DEMANDE 


Deux animateurs 
60 


L'ACFA régionale d'Edmonton est à la recherciie d’un animateur 
à temps plein et d’un animateur à mi-temps. 


Tâches: dans le domaine de l'éducation 


Salaire: à négocier 


Adressez vos demandes à l’adresse suivante: 


Comité d'Animation 
ACFA régionale d’Edmonton 
10008 - 108e rue, 
Edmonton, Alta, 


FRANCOPHONIE JEUNESSE DE L'ALBERTA 


est à la recherche d’un 


Animateur - Jeunesse 


au niveau provincial 


Fonctions: Travailler avec l'exécutif provincial de F.J.A. dans 
l'élaboration de projets, Animation dans les régions auprès de 


groupes de jeunes. 


Qualifications requises: Intéressé à travailler avec des jeunes de 16 à 
25 ans; Etre prêt à se rendre dans les régions à travers l'Alberta, 


Salaire: selon les qualifications. 


Envoyez votre demande d'emploi à: 


ANIMATION JEUNESSE 
Bureau de F.J.A. 
8406 - 9e rue 
Edmonton, Alberta 


NORTH EAST INSURANCE 
& REALTY CO.LTD. 


p 


C.P.1440 


BONNYVILLE, 


ALBERTA 


IMMEUBLES-ASSURANCES-EVALUATIONS-VOYAGES 


Albert ROY 


Tél: 826-3371 burecr 


(suite de la page 2) Quan h 
seul... 


# 


HISTOIRE DE NOËL 


John et Nancy sont deux jeunes professeurs américains venus 
pour enseigner et faire leur demeure dans le Nord de l'Alberta. ÎIs 
ont trouvé refuge à Gift Lake, à une quarantaine de milles au nord 
de Grouard, dans le fond des bois, il faut le dire, au service d'une 
communauté de Cris. Ce jeune couple à la joie d'avoir un bébé, une 
petite fille, 


J'ai rencontré John à une retraite de professeurs récemment. Il ,8 
changé d'école depuis l’an dernier. En sirotant un café il m'a 
raconté une petite aventure qu'il a eue à Noël, l'an dernier. 


La veille de Noël il s'était rendu à Grande Prairie avec sa petite 
famille pour magasiner. Durant l'après-midi ils se sont remis en 
route pour les 200 milles du retour, lis n'avaient pas fait loin quand 


- tout -à coup une pluie verre-glaçante commence à tomber, Le pavé 


devint rapidement comme une belle patinoire, Îls durent ralentir 
considérablement, La conduite de leur petit camion devint très 
fatiguante parce qu'il était très difficile de le maintenir sur la route, 
{ls avaient fait 150 milles, et ils avaient quitté la grande route quand 
John perdit contrôle de son véhicule et piqua vers le fossé. 


-IIs ne se firent pas mal car il allait lentement, et la neige 
abondante adoucit l'impact. Comme il n'était pas question. de 
rechercher un camion-remorque à cet endroit désert, John se mit à 
pelleter un chemin dans la neige. Après un long travail ardu il essaya 
de sortir et il réussit presque. “Lorsque les roues touchèrent la glace 
de la route, le camion glissa de nouveau dans le fossé dans une 
position encore plus désespérée qu'avant. - 


ls se résignèrent à quémander de l’aide, Dans la noirceur ils 
pouvaient voir la lumière d’une ferme au loin, |! fut décidé: que 
Nancy irait emprunter une chaine, Durant son absence, un gros 
camion vint à passer qui tira John du pétrin, Ils purent enfin se 
remettre en route, . 


La glace était tellement vive que le camion pouvait à peine 
avancer. Une fois encore, le camion commença à se promener d’un 
côté et de l’autre du chemin. Ce n'est qu'avec grande peine et 
frayeur que John put stabiliser le véhicule, Arrivés à la Baie de 
Grouard, le camion avance lentement sur la route élevée, De chaque 
côté il y a le lac gelé. John se demande anxieusement si la glace est 
assez forte pour les supporter s'ils venaient à quitter la route, Mais 
tout va bien, les voilà sur le pont. Deux milles encore et les voici 
rendus à Grouard, à 40 milles de teur destination, 


Il est neuf heures du soir. Îls sont épuisés, à bout de nerf. Ils 
n'ont pas mangé depuis midi, Mais à Grouard il n'y a ni restaurant, 


ni hotel, Que faire? Les derniers dix milles leur ont pris 1 1/2 heure: 


sans compter le temps passé dans le fossé. lis sont des étrangers dans 
un pays étranger, Îl est cependant trop imprudent de continuer. 


lls se décident d’aller frapper à la porte des religieuses. Bientôt la 
lumière s ‘allume, la porte s'ouvre, Elles sont trois. Et c’est la joie 
pour tout le monde. D’apercevoir ce jeune homme barbu et sa très 
belle épouse et leur petit bébé emmitouflé quémander secours, 
c'était pour les religieuses, recevoir la visite inattendue et privilégiée 
de la sainte famille, Si on les a bien reçus! Un bon souper chaud leur 
est bientôt servi. Ils'vont passer la nuit au couvent, Pendant qu'une 
des religieuses qui a assisté à une messe plus tôt dans une mission 
gardera l'enfant, les deux autres accompagneront le jeune couple à 
la Messe de Minuit, John me confia n'avoir jamais assisté à uns plus 
belle messe de Minuit, Puis ce fut le réveillon, l'échange de cadeaux, 
etc. 


John m'admit également que le parallèle étrange qu’il vécut ce 


sair-là avec le premier Noël, s'est enraciné profondément en lui, Les 
religieuses me dirent aussi %a même chose, À Grouard, ce Noël-là, 
l'Enfant Jésus et ses parents sont vraiment venus frapper à la porte. 
Quel soulagement ils éprouvèrent en voyant que cette fois il y avait 
de la place à l’auberge... 


JACQUES JOHNSON, O.M.I. 


Mt 


24 


ÉMISSIONS" SPÉCIALES POUR LA PÉRIODE DE. NOËL. 


déc embre. “Film choisi pour {es jeunes télé-spectateurs. Le père Noël reçoit une demande d'u 


ci 


souhaite à tous : 
-än Joyeux it 


ä30 UN MOËL IMPRÉ VU 
petit garçon qui désire une fusée pour Noël. out 


19800 NOËL AUJOURD HU! LS 
- Regard sur la célébration de Noël en Alberta E : Ke 


23400 La veillée DE LA MINUIT. . 


4 fe F ! 


Que dis 
DURS 


mms 


L’ équipe de 


me 


De vieux *’Noëls” français interprétés par Denys Bédard < sur les < Grgues. barogues di 


Conservatoire de Québec. 


24h00 MESSE DE MINUIT 
De Rome, célébration de la messe par le pape Paul VI. 


10h00 MESSE DE NOËL 


dé cembre De l'église de Ste-Adêle, célébration de ja messe par l’abbé Ronald Labomté, 


15h00 L'ARBRE DE NOËL 


Unfermier doit vendre à un étranger l'arbre de Noël promis à son fils, 


15h15 LA VIEILLE BOITE 
Film d'animation de l’O.N.F. 


18h00 LE MOËL DE MIGUELITO 


Un petit mexicain muet déteste la fête de Noël qui Jui rappelle la mort accidentelle 


de $on père. 


è 


20400 NUIT DE LUMIÈRE ' 


Les jeunes chanteurs d'Acadie, dirigés par Soeur Lorette Gllant, interpéteront ï 


des Noëls traditionnels français. É 


L) 


20430 1Ésus EST NÉ EN PROVENCE 


Le grand comédien français, Fernañd Sardou nous raconte une curieuse et touchante 


histoire jouée par les Habitants d'un authentique village provençal." 7 


22h00 LA SAGOUINE : 
Le célèbre personnage créé par Antoñine Maiflet, La Sagouine, magnifiquement 
interprété par Viola Héaer, vous raconte à sa façon, la fête de Noël. 


22h45 VOEUX pe NOËL ° 


L'Honorable René Lévesque, offrira aux Québécois ses meilleurs voeux de Noël. 


opus 


donne. 
ou 


A 


A 


0 CLONE LIT TT ELITE PTIT PTE PITEEEEEEPEPTENEEPEET EEE EEE eeeeEer eee NET EERRUEENN IEEE eee PRENOM 


€s oieuinu 61q4t1899p LE ne UOIS1A9/9} E] 9p 
0H oWunj0A ce np suçéwues | ouwtue46044 


ue) OIpey D} 


Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page Y 


® 
5 
A 
ny 
3 
E 
c 
ÿ 
1@ 
Ô 
zZ 
Le 
© 
+— 
@ 
1 
a 
3 
8 
& 


us 

Lu 
Ÿ 
El 
& 
a 

_— 


Es-tu d'accord?» 


Page 10/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976 


Jeunesse 


” Es-tu d'accord? 
samedi 25, tt h 30 


Un joyeux Noël 


Es-tu d'accord?, le samedi 25 
décembre à 11 h 30, fête Noël 
en grand! A cette occasion, 
l'orchestre et la chorale de 
l'école Le Plateau viennent in- 
terpréter à leur façon les plus 
beaux airs de Noël. Violons, 
Violoncelies, flûtes à bec et 
‘voix, sans oublier le piano de 
l'oncle Herbert, s'harmoniseront 


Pour vous souhaiter le plus joy- : 


‘eux des Noëls. Bien entendu, 
‘Pierrot n'est pas de reste pour 
chanter et complète le program- 
me déjà bien rempli. Pendant 
que les musiciens s'exécutent 
d'un côté du studio, de jeunes 
artistes peintres en compagnie 
de Claude Lafortune terminent 
une formidable murale de l'au- 
tre. En ce matin de Noël, Es-tu 
d'accord? vous en mettra plein 
la vue et piein les oreilles! Une 
émission de Marcel Laplante. 


DISCOTHEQUE 


du jeudi au samedi: 21h.30 - 4r.30 
dimanche: 21h.30 - 1h. 30 


10e rue et 82e avenue 


DANSE SANS INTERRUPTION 
SNACK BAR 


Tenue de ville 


MERCREDI 
29 décembre 


9h10 OUVERTURE ET HORAIRE 

Sh15 LES AVENTURES DE 
CHAPERONNETTE À POIS 

«Les Grandes Manoeuvres». 

EN MOUVEMENT 
«Conditionnement physique géné- 
râle. La condition physique et la 
force des ligaments. Participation 
de Lise. 

YOU HOU | 
«L'Oreille» {dernière de 2]. 
VIRGINIE 

«Le Lapin à lunette». 
CONSEIL-EXPRESS 

Le docteur Aubry répond au cour- 
rier reçu. 

11h00 LES TROUVAILLES DE 

CLÉMENCE 

Le traitement des planchers, a- 
vec Jean-Louis Robillard. — Le 
pose de tuiles de céramique, a- 
vec Jacques Garant. 

LE COMTE YOSTER À BIEN 
L'HONNEUR © 

“Rien ne va plus. Averti par 
une lettre anonyme, Yoster s'ap- 
prête à faire arrêter un baron 
‘de connivence avec un croupier. 
Ce dernier avait monté un sys- 
tème électrique pour faire errë- 
ter la bande au numéro désiré. 
SKIPPY 

«Des hôtes parfaits=. 

LES COQUELUCHES 

invitées: Claude Souly et Ginette 
Sage. Réal. Lise Chayer. 
TÉLESOURNAL 

FEMME D'AUJOURD'HUI 

Aéaï.: Fernand Choquette. 

LE FEMPS DE VIVRE 

De Jonquière. M. Alfred Trem- 
blay, 80 ans, père de dix-sept 
enfants. dont quinze vivent. il 
raconte sa vie, et, à mesure 
qu'il en nomme les personnages, 
nous les voyons apparaître à l’é- 
cran, Artiste invitée: Claire 
Tremblay, chanteuse. Animateur: 
Pierre Paquette, Réal. André Si- 
mard. 

BOSINO 

LE GRENIER 

Etienne est débordé de travail 
pour la préparation de la fête de 
St-Odilon, Cependa.t, cette fois, 
le coeur n'y est pas. 

SUR LA COTE DU PACIFIQUE 
“Le Camionnecr». Des dettes de 
jeu obligent Len à saboter les 
‘freins du camion-remorque du 
frère de Chuck. 

L'HEURE DE POINTE 

+Voyages., avec Normand Caze- 
lais, géographe. «Théätre., avec 
Pascal Perrault. 

18h00 CE SOIR 

18h30 CE SOIR EN ALBERTA 
19h00 DANIEL BOONE 

Le Prophète». 

DU TAC AU TAC 

Comédie d'André Dubois, en col- 
laboration avec Raymond Piante. 
En vedette: France Castel, Anouk 
Simard, Luc Durand, Roger Lebei, 
Michel Forget, Daniel Gadouss, 
Marthe Choquette et Normand 
Chouinard, «La Parenté est arri- 
vée-. Nicole Craisille arrive à 
Montréal pour faire une tournée. 
Mario l'invite chez-lui pour le 
jour de l’An ainsi que les mem- 
bres du bureau. Vont-ils accep- 
ter l'invitation? Réal: Maurice 
Falardeau, 

LE TRAVAIL À LA CHAÎNE 
Animateur: Serge Laprade, avec 
Jacques Houde. 


sus 


11h30 


12h00 
12h30 


13h30 
13h35 


14h30 


16h00 
16h30 


17h00 


17h30 


20h00 


21h00 HORS SÉRIE 
Le Poupée sanglante, D'après 
l'oeuvre de Gaston Leroux. 
Adaptation et dialogue. Ro- 


bert Scipion, Avec Jean-Paul Zeh- 
nacker, Yolande Folllot, Domini- 
que Leverd et Ludwig Gaum 
Réal: Marcel Cravenne (ée F3 
6). La veilie de l'exécution du 
relieur, Jacques Quentin, qui 
croit effectivement à son inno- 
cence, à eu un entretien avec 


Bénédict et il! lui a révélé te 
formidable secret de Gabriel: ce- 
lui-ci est un automate qu'iis ont 
fabriqué, mais à qui il ne man- 
que qu'une Chose. un cerveau! 
Bénédict Masson a consenti à 
.ce que, aussitôt anrès son exécu- 
‘tion, le jeune savant prenne son 
cerveau pour le donner à Ga- 
briel. La vie exaïitante de Béné- 
“dict Masson ne fait que commen- 
cer. 

CONSOMMATEURS .AVERTIS 
Animateur: Simon Durivage. «La 
protection du consommateur: aux 
Etats-Unis vue par le Canada-. 
Rech: André Gascon, Réal.: 
Kar! Parent. 

TELEJOURNAL 

NOUVELLES DU SPORT 

REFLET D'UN PAYS 

Une sélection de Résesu-soleil. 
De Sherbrooke, «L'Université du 
3e äge», Inv. Mme Cécile Latu- 
lippe, responsable de l'organi- 
sation de ces cours: M. Roger 
Bernier, dir. général de l'Educa- 
tion permanente à l'Université de 
Sherbrooke; Lise Lebrun et Soeur 
Claire et leur expérience d'éduca- 
tion populaire auprès de person- 
nes ägées dans le quartier cen- 
tre-sud de Sherbrooke, et témoi- 
gnages de personnes du 3e äge 
sur leur nouvelle vie d'universi- 
taires. Réal: Claude Colbert. 
CINÉMA © L 

La Tendre Ennemie. Comédie réa- 
lisée par Max Ophüls, avec Si- 
mone Berriau, Jacqueline Daix, 
Catherine Fontenay et Georges 
Vitray. À l'occasion des fiançail- 
les de sa fille, feu Monsieur Du- 
pont juge à propos de revenir sur 
la terre. [1 n'est pas d'accord a- 
vec le choix du fiancé et veut 
faire en sorte que sa fille épou- 
se «l'élu de son coeur» (Fr. %6). 


JEUDI 
30 décembre 


Sh10 OUVERTURE ET HORAIRE 

Sh15 LES AVENTURES DE 
CHAPERONNETTE À POIS 

<Hoo... Hoo.. Hoquet». 

EN MOUVEMENT 

«Taille». La condition physique 
et la prévention des blessures 
au genou. Participation de Miche- 
line. 

LA BOÎTE À LETTRES 

"les Lettres Xe, =Vn ot e2=. Y 
a le xylophone, le yoyo et ie 
zippelin. 

MINUTE MOUMOUTE! 
“Boulimie. .t« Régime, «Le 
Poteaue, «Tête à têtes: <Le Né- 
gatif., «Le Magasin de lunettes», 
«Cétacée: «Le Joueur de hocksy», 
«Automate»: «Tarzan», «À deuxe 
{chanson), -L'imprésario.. 
CONSEIL-EXPRESS 

Horticulture, avec Paut Pouliot. 
Comment prolonger ls durée des 
plantes reçues en cadeau durant 
les fêtes, — Entretien du systè- 
me de refroidissement d'une au- 
tomobile, svec Camil Beauches- 
ns. — Graphoanalyse, avec Mar- 
guerite Paquet. 

LES TROUVAILLES DE 

CLÉMENCE 

Ordonnance et composition d'un 
buffet, avec Pauline Dansereau. 
— Bouturage et entretien des 
glaces, avec Jacques Gagnon. 
LES ANIMAUX CHEZ-EUX 
Documentaire réalisé par J. Ja- 
hoda. Narrateur: Bertrand Ga- 
gnon. -Bermudes, terre et mer». 
Fauno et fiore terrestres et aqua- 
tiques des Bermudes. 

PRINCE NOIR 

«Un jeune médacin arrogante. 
LES COQUELUCHES 

invités: Etienne Bouchard, le Pè- 
re Gédéon et Christine Char- 
trand. Réal: Martin Gaudreau. 
TÉLÉJOURNAL 


hs 


t0hts 


10h20 


11h00 


11h30 


12h00 


12h30 


13h30 


13h35 FEMME O'AUJOURD'HU! 

Table ronde sur une prospective 
de la télévision. Animatrice: Ali- 
ne Desjardins. "Héal: Franik Du 
val. 

CINÉMA + J 

Un jour, une bargère, Conte réa- 
lisé par Gus Meins et Charles À. 
Rogers, avec Virginia Karns, Stan 
Laurel et Oliver Hardy. Une ps- 
tite vieille habite dans un sou- 
lier. Sa fille y garde les mou- 
tons et se laisse conter fleuret- 
te par un joueur de biniou. Mais 
un homme riche et méchant con- 
voite la jolie fille pour épouse 
(USA 34). . 
BOBINO 

LE GUTENBERG 

Avec Claude Gai. Louisette Dus- 
sault, Jacques Lavallée, Gilbert 
Sicotte, Jean-Pierre Chartrand, 
Madeleine Arsenault, André Ca- 
ron, Rita Lafontaine, André La- 
coste et Herbert Auff. Texte: 
Pierre Duceppe. Réal Hubert 
Blais. «L'Etoile de mere. 

L'ILE AU TRÉSOR 

Aventures de Woïlfgang Liebenei- 
ner, Avec Michael Ande, Dante 
Maggio, Jacques Dacqmine, Geor- 
ges Riquier et Jacques Godin. 
<Le Coffre du capitaine». Un a- 
veugle remet au capitaine un bi- 
let signé «Tache noire». Ce der- 
nier succombe à uns crise car- 
diaque. u 

17h30 L'HEURE DE POINTE . 
18h30 CÉ SOIR EN ALBERTA 
19h00 VISAGES 

19h30 LES GRANDS FILMS 

Les Révoités du Bounty. Drame 
réalisé par Lewis Milestone, a- 
vec Marion Brando, Trevor Ho- 
ward et Richard Harris. En 1788, 
le «Bounty», voilier anglais, navi- 
que vers Tahiti. Au cours du 
voyage, la tyrannie du capitaine 
suscite la colère et l'animosité 
de l'équipage. Le révolte ira jus- 
qu'à la mutinerie (USA 62). 
TÉLÉJOURNAL 

NOUVELLES DU SPORT 

BRIGADE SPÉCIALE 

Policier réalisé par Tom Reed, 
avec Georges Sewell, Roger Row- 
land et Susan Jamieson, <L'in- 
quisition», Un nommé Yearsley 
est arrêté pour usage de fausses 
pièces d'identité et port illégal 
d'arme à feu. Ces accusations 
sont un prétexte pour l'interro- 
ger sur les circonstances du sui- 
cide d'un politicien à la suite 
d'un vaste projet d'investisse- 
ment en Afrique du Sud. 
CINÉMA _ 
Le shérif ne pardonne pas. Wes- 
tern réalisé par Barry Shear, s- 
vec Richard Harris. Rod Taylor, 
Al Lettieri et Nevilie Brand. Le 
shérif de Santa Rosa au Texas 
s'eftorce de remplir sa tâche en 
évitant la violence, Un jour ce- 
pendant, quatre bandits attaquent 
la banque du vitlage et tuent en 
s'enfuyant la femme et le fils 
du shérif, Celui-ci jure vengean- 
ce et poursuit iles quatre fri- 
pouilies jusqu'au Mexique où il 
n'a pas juridiction (USA 73). 


14h30 


16h00 
16h30 


17h00 


dE 


VENDREDI 


31 décembre 


OUVERTURE ET HORAIRE 

LES AVENTURES DE 
CHAPERONNETTE À POIS 

«Le Loup s'en va-t-en guerre, 

EN MOUVEMENT 
«Conditionnement physique géné- 
rale, Participation de Fernande 
Biouin. 

CLAK 

«Plein-vide. {dernière}. 
VIRGINIE 

“La Baguette magique». 
CONSEIL-EXPRESS 

Madame Louise Bélanger-Maho- 
ney. du ministèrre de la Consom- 


mation et des corporations, nous 
parle des retours de cadeaux, 
11h00 LES TROUVAILLES DE 
CLEMENCE 
Bricolage: support pour papier à 
dessin, avec Philippe Roy. — 
Jouets d'enfants, avec Stéphanie 
Martin, Mouchi Mathieu et Lulu 
Cornellier. 
11h30 HISTOIRES SANS PAROLES © 
«Un petit revenu» et eL'Embar. 
ras du choix». 
12h00 TOUMAÏ 
“La Dernière Chasse au tigre». 
12h30 LES COQUELUCHES 
Invités: Breton et Cyr et Jeanne 
D'Arc Charlebois. Réal: Marcel 
Brisson. 
+3h30 FEMME D'AUJOURD'AUI 
«La Femme, collaboratrice de son 
mari dans l'entreprise à but lu- 
cratif-. Rech: Nicole Gitbert- 
Champagne. Anim.: Aline Desjar- 
dins. Réal.: Jean-Guy Benjamin. 
14h30 CINÉMA 
Amour, grenouille et ogre. Conte 
de fée réalisé par Jim Henson, 
avec Trudy Young et Gordon 
Thompson. La grenouille Kermick 
et ses amis accueillent une mi- 
nuscule congénère, Celle-ci est 
l'ex-prince Robin le Brave, ré- 
duit à cet état par la sorcière 
Taminella qui est également l'au- 
teur d'un sort odieux sur la prin- 
cesse Mélora (Can.). 
16h00 BOBINO 
16h30 PICOLO : 
«La Bûche de Noël». 
17h00 MADAME ET SON FANTÔME 
«Un mariage hanté». 
17h30 L'HEURE DE POINTE 
«Météo-week-end=. avec Alcide 
Ouellet. «Spectacles», avec Rei- 
ne Malo. «Cinéma», avec Suzan- 
ne Lévesque. 
18h00 CE SOIR 
18h15 CE SOIR EN ALBERTA 
18h30 A COMMUNIQUER 
19h00 MANCHETTES ‘’76” 
*OCAL 
19h20 MARCUS WELBY, MD. | 
Avec Robert Young, James Bro- 
lin et Elena Verdugo. 
LE NOËL DES CLOWNS 
Avec Claude St-Denis, Jean-Pler- 
re St-Michel, Robert Côté, Ycus- 
ri Karakand et Marce| Gamache. 
Réaï.: Peter Thomson. Sous le 
tente d'un vieux cirque, deux 
clowns s'apprêtent à célébrer 
Noël. Ils sont sans le sou et 
ne peuvent partager que leur 
amitié. lis sont seuls au monde. 
Accrochés l'un à l'autre, ijs s'en- 
dorment et rêvent d'un cirque 
idéal dont ils seraient les vedet- 
tes. 
SCÉNARIO 
«Le Temps devant +, pièces de 
Gilles Archambauit, avec Michè- 
le Rossignol, Jean-Marie Blan- 
chette, Marc Legault et Gilbert 
Comtois. (3e de 4). »le Temps 
devant Gilles». Gilles est un 
bohème qui n'a pas fait grand 
chose de sa vie, 11 n'aime pas 
sa mère, n'arrive jamais à gar- 
der une femme et se prend d'un 
intérêt soudain pour son père. 
Réal.: James Dormeyer. 
SCIENCE-RÉALITÉ 
Animateur: Joël Le Bigot. 
TÉLEJOURNAL 
LES SAISONS 
-<L'Hivere, Documentaire réalisé 
par Paul Vermieren, La campa- 
gne” française revêt son blanc 
manteau de neige. 
CHRONIQUE DE FRANCE 
-Noël sur la villes, Documentai- 
re réalisé par Max Gérard. Une 
fantaisie sur l'atmosphère de Ps- 
ris à la veille de Noël. 
BYE BYE 76 
Rétrospective humoristique de 
l'actualité de 1976 mettant en 
vedette Dominique Michel et De- 
nise Filiatrault, ‘avec Benoit Mar- 
leau, Paul Berval, Jean Mathieu, 
Yvon Leroux, René Caron, Serge 
Thériault, Michel Forget, Jeen- 
Pierre Plante et Roger Turcotte. 
Musique et dir. musicale: Rod 
Tremblay, Paroles des chansons: 
Piérre Létourneau, Textes: Guy 
Fournier, Marcel Gamache, Domi- 
nique Michel, Denise Filiatrault, 
Jean-Pierre Plante, Claude Meu- 
nier et Michel Robert. Aéal.: 
Jean Bissennette, 
24h00 CINÉMA 


A communiquer 


21h30 


1 


AL 


ger Fournier. 

LES BEAUX DIMANCHES 

Trénte ans ou la vie d'un joueur. 
D'après Victor Ducange et Âr- 
thur Dinaux. Adaptation et réali- 
sation de Marcel Maussy. Avec 
Robert Hirsch, Patricia Lesieur 
et François Chaumette. George 
de Germany sacrifie à la roulet- 
te le bonheur de sa famille. En 
plus de perdre au jeu Son argent, 
d'y engloutir sa fortune et celle 
de sa femme, d'en emprunter à 
ses amis, il en vole. Il devient 
ainsi un être dangereux, capable 
de tout, même de tuer, 

LES BEAUX DIMANCHES 

Scènes de la vie conjugale. Dra- 
matique réalisée par Ingmar 
Bergman, avec Liv Uliman et Er- 
land Josephson. (2e de 6}. -L'Art 
de balayer sous le tapise. Par 
petites touches, le malaise s'ins- 
telle au sein du couple Johan- 
Marianne. De part et d'autre. on 
commence à ruser avec ce qui 
pourrait être dangereux de mettre 
à jour. 

TÉLÉJOURNAL 
SPORTS-DIMANCHE 

CINÉ-CLUB e 0 
Räves de femmes, Drame réali- 
sé par Ingmar Bergman, avec Eva 
Dehlbeck, Harriet  Andersonn, 
Gunnar Bjornstrand et Swen 
Lindberg. La directrice d'un ins- 
titut de photographie de mode 
emmène un de ses mannequins 
à Gôtenberg pour une séance de 
photographie. Elle y revoit son 
ancien amant dont elle est foile- 
ment éprise mais qui ne peut se 
résoudre à quitter son foyer pour 
elle. De son cûté, le mannequin 
connait une aventure courte et 
humiliante (Suéd. 55 - s.-titré). 


LUNDI 


27 décembre 


ghi0 
his 


10h00 
10h15 


10h30 


11h00 


11h30 


12h00 


12h30 


OUVERTURE ET HORAIRE 

LES AVENTURES DE 
CHAPERONNETIE À POIS 

ele Petit Théâtre de Chaperon- 
nettes. 

EN MOUVEMENT 

Animateurs: Claude Bouchard et 
Jean Brunelle., Réal.: Jean-Claude 
Houde. «Conditionnement physi- 
que générai». L'activité physique 
et l'articulation du genou. Partici- 
pation de Lise. 

DU SOLEIL À 5 CENTS 

«Le Roi de papier». 

AU JARDIN DE PIERROT 

«Do. ré, mie. 

CONSEIL-EXPRESS 

De Trois-Rivières, Animatrice: 
Claudette Lambert, M, Gérard La- 
reault nous parle de Paris. Prépa- 
ration du voyage, documentation. 
coût d'hôtel et de restaurant pour 


deux personnes, fAéal.: Marcei 
Lamy. 

LES TROUVAILLES DE 

CLÉMENCE 

«La Fête au village, monologue 
de Clémence, — La Fête au Bré- 


sil: «Le Carnaval à Aio- et -La 
Samba-, avec Cléa De Oliveira. 
— Plat national brésilien: la fe- 
joada, avec Cléa De Oliveira. A- 
nimatrice: Clémence Desrochers. 
Réat.: Gary Plaxton. Prod: inter- 
image Inc. 

RINALDO RINALDINI 

Avec Fred William et Ursula Mel- 
lin. «Aurélia. La pensée d'Au- 
rélia ne cesse de tourmenter Ri- 
na!ldo. Pourquoi, à la mort de 
son père, a-t-elle opté pour le 
cloître alors qu'il lui offrait de 
partager sa vie? 

CHER ONCLE BILL 

-Les Faussaires-. 

LES COQUELUCHES 

Du Complexe Desjardins, Anima- 
teurs: Guy Boucher et Gaston 
L'Heureux. Direction musica!e: 
Michel Brouillette, Réal. Michel 


Gaumont. invités: Jacques Anto- 
nin, Suzanne Sénécal et Daniet 
Lavoie. 


13h30 TÉLÉJOURNAL 


13h35 
14h30 


46h00 


17h00 


17h30 


18h00 


FEMME D AUJOURD'HUI 

Réal.: Jean-Guy Benjamin. 
CINÉMA | 

L'Empire du Soleil. Documentaire 
réalisé par Enrico Gras et Mario 
Craveri. Les auteurs de ce film 
se sont promenés à travers le 
Pérou et livrent au public le ré- 
suitat de leur chasse aux images. 
La première partie présente quel- 
ques aspects des moeurs des 
Urus, race antique descendant 
des Incas et vivant au pied de 
la chaine des Andes. Vient en- 
suite une incursion au sein de la 
forêt équatoriale où vivent les 
Yaguas, L'ensemble se termine 
par une visite à une autre tri- 
bu dispersée le long des côtes 
et dans les îles avoisinant le 
Pérou (It. 56). 

BOBINO 

Avec Guy Sanche et Christine 
Lomer, Textes: Michel Cailloux. 
Réal: Thérèse Dubhé. 


ALEXANDRE ET LE ROI 
«La Promenades. Le roi qui dé- 
teste les promenades, a pourtant 


Sympathisant, se rappelle sou- 
dain comment il simulait un rhu- 
me pour éviter d'aller à l'école. 
informée de la maladie du roi, 
la reine accourt à son chevet, 
mais il ne S'en tire pas à si bon 
compte. 

ROBINSON SUISSE : 
«Perdu en mer», Ernest croit qu'il 
doit se servir du petit bateau 
qu'il a construit avec des épaves 
pour chercher des îles habitées. 
1 convainc son père de le lais- 
ser partir. Une tempête tropicale 
l'isole en pleine mer, 

L'HEURE DE POINTE 

Du Complexe Desjardins. magezi- 
ne animé par Michei Desrachers. 
Direction musicale: en alternan- 
ce: Pierre Leduc et Cyrille Beau- 
lieu, Réat.: Normand Mathon et 
Louis Arpin. Coord.: Jacques De- 
mers. «Arts visuels», avec Jean- 


Claude Leblond. «Livres-, avec 
Réginald Hamel. 

CE SOIR 

Magazine d'information, Anima- 


teur: Paul-Emile Tremblay. Repor- 
ters: Guy Lamarche, Gahi Drouin, 
Pierre Devroede, Lise Garneau, 
Guy Parent et Raymonde Proven- 
cher. Réal.: Normand Gagné, Pau- 
line Payette, Hélène Robert, Jean 
Savard. Jean-Maurice Laporte et 
Jacques Brosseau. Coord.: Lyse 
Distexhe. 


18h30 CE SOIR EN ALBERTA 


19h00 


19h30 


LA P'TITE SEMAINE 

Téléroman de Miche! Faure, Avec 
Otivette Thibauit. Yvon Dufour, 
Dominique Michet et Michel For- 
get. Lucien n'aime pas les fré- 
quentations d'Avril et Mikis. Ces 
derniers sont allés voir un spec- 
tacle et tardent à rentrer. Réal: 
Ciaude Désorcy. 

VIEILLIR ET VIVRE 

«Les Vacances sociales. Organi- 
sation de vacances à prix modi- 
ques qu'un groupe de citoyens 
passent ensemble, Voici deux 
exemples de vacances sociales. 
Le premier se passe au Québec, 
dans la région des Laurentides, 
au nord de Montréal. oë, cha- 
que année, les Petits Frères des 
pauvres amènent des groupes 
de citoyens âgés de la métropole 
pour passer deux semaines de 
vacances en pleine nature. Les 
animateurs de ces camps de va- 
cances sont, pour la plupart, de 
jeunes étudiants. Le deuxième 
est celui des V.V.F.. les «Voya- 
ges. Vacances, Familles-. Un or- 
ganisme français sans but lucra- 
tif, qui possède 22 villages de 
vacances qui ressemblent aux 
villages des Clubs méditerran- 
née. Invités: Hubert de Ravi- 
nette, animateur social: Jeanine 
Euzet, de l'organisation des V.V. 
F. et Jacqueline Godefroy, direc- 
trice du V.V.F. du Pradet. Inter- 
view. Jean Ducharme. fAéal.: 
Pierre Chariebois. 

Y A PAS DE PROBLÈME 
Téléroman de Réginaïd Boisvert, 
mettant en vedette Lionel Ville- 
neuve, Marc Legault, Louis de 


21h00 


23h55 


Santis. Claude Michaud, Alpha 
Boucher, Brigitte Purkhardt, Jani- 
ne Sutto, Anne  Létourneau et 
Roger Lebel, Hervé est juré. II 
raconte à Charlie qu'il a fait 
condamner un gars pour marchan- 
dises volées. Dans un bar, Char- 
lie raconte cette histoire à son 
voisin qui est en fait le beau- 
frère du condamné, Réal. René 
Verne. 

AVEC LE TEMPS 

Téléroman écrit et interprété 
par Louise Matteau et Normand 
Gélinas, avec Marthe Nadeau, 
Gille Pelletier, Normand Léves- 
que, Yvan Canuel, Pierre . Daï- 
gnault, J.-Léo Gagnon et Pat Ga- 
gnon. Pour célébrer le tri-cente- 
naire du village, Alkcide a l'idée 
d'organiser un concours de vio- 
loneux. Qui gagnera le trophée? 
Réal.: Jean-Yves Laforce et Jean 
Picard. à 
TELE-SÉLECTION 

Dernière croisière. Drame. avec 
Richard Long, Edward Albert et 
Kate Jackson. Des meurtres en 
série sont commis à bord d'un 
paquebot. Etrange coïncidence, 
toutes les victimes ont gagné 
cette croisière lors d'un con- 
cours {USA 74). 

TÉLÉJOURNAL 

Animateur: Normand Harvey. 
NOUVELLES DU SPORT 

AUX FRONTIÈRES DU POSSIBLE 
Série réalisée par Claude 
Boissol ét Victor Vicas. A- 
vec Pierre Vaneck. Elga Ander- 
sen, Roger Rudel et Jean-Fran- 
çois Rémi. Terreur au ralenti. 
Un mal mystérieux frappe tous 
les habitants de La Tour, un pai- 
sibie village de Haute-Provence. 
Tous vivent comme au ralenti, 
hors du rythme normai de la vie. 
CINÉMA ®S 

Jusqu'au coeur, Fantaisie écrite 
par Jean-Pierre Lefebvre, avec 
Robert Charlebois, Ciaudine Mon- 
fette et Pierre Dufresne. Un jeu- 
ne homme partage une chambre 
avec une jeune fille. La société 
dont il s’est retranché le'récu- 
pére et cherche à lui redonner 
par le fait même le goût de la 
guerre afin de l'embrigader dé- 
finitivement (Can. 58). 


MARDI 


28 décembre 


pts 


10h15 


11h00 


11h30 


OUVERTURE ET HORAIRE 

LES AVENTURES DE 
CHAPERONNETTE À POIS 

«La Couronne en lion». 

EN MOUVEMENT 
-Anti-douleur.. Les flexions pro- 
fondes et le genou. Participation 
de Micheline. 


YOU HOU 

«L'Oreille» [ire de 2). 

MINUTE MOUMOUTE! 

«Cétacé»: «Une chanson pour 
des légumes et des fruitse, 
-L'Hypnotisme-, -Babiole»: Un 
petit bonhomme», «Tête d'hom- 
me», Le Secrêts, «Automates: 
«Les Scouts» et «Trompe-l'Oeil»: 
«Alice et Narcisse, la verrue». 
CONSEIL-EXPRESS 

M. Pierre Ladouceur parie du 
congrès des coiffeurs. 

LES TROUVAILLES DE 

CLÉMENCE 

Cuisine: casserole de dinde, a- 
vec Claudette Tailiefer. — Tech- 
nique de la peinture, avec Jac- 
ques Garant. 

VERS L'AN 2000 

-Les Déchets: recycler le mon- 
de-, La réutilisation scientifi- 


que des déchets est non seuie- 
ment une mesure pour prévenir 
le gaspillage et la polfution 
mais aussi une condition essen- 
tielle de notre survivance sur 
cette o'anête. 


12h00 


- Saint-Onge 


13h30 
13h35 


LES CHEVAUX DU SOLEIL 

«Ton père, respecteras». 

LES COQUELUCRES . 
Invités: Aimé Major, Monique 
et Chantal Petit. 
Réal.: Jean-Paul Leclerc. 
YFELÉJOURNAL 

FEMME D'AUJOURD'HUI 1 
Entrevue de Françoise Gilles à 
Paris, avec Marc Oraison auteur] 
du livre -L'Apprenti Sorcier», — 
Ninon Lévesque et Odette Gamac-" 
chio interviewent Naïm Kattan. 
auteur des “Ecrivains des Améri- 
ques» publié: en deux tomes: 
«Les Etats-Unis» et Le Canada 


* anglais». Animatrice: Louise Ar- 


14h39 


16h00 


17h30 


18h00 


cand. Réal.: Yvette Pard. 
CINÉMA 

Un amour spontané ou L'Amour 
de la forêt. Aventures réalisés 
par Agasi Babayan, Un garde fo- 
restier recueille et domestique 
un jeune lynx dont Ia mère vient 
d'être tuée (Russe 71). 

BOBINO 
NIC ET PIC : l 
“Le Père Noël aux doigts cro- 
chus». { 
NANNY 

«Un départ rapide». 

L'HEURE DE POINTE 

«Disques. avec Benoit L'Her-: 
bier. “Les Restaurants.. avec : 
Diane Tassé-Richer. i 
CE SOIR 


18h30 CE SOIR EN ALBERTA 


13h00 


LE MONDE MERVEILLEUX 

DE DISNEY : 
«le Secret du marais- {tre de 
LL 

GRAND-PAPA 

Téléroman de Janette Bertrand. 
Avec Jean Lajeunesse. Rita La- 
fontaine. Albert Millaire. Elsa 
Lessonini. Ovila Légaré, Juliette 
Pétrie, Germaine Le Myre, Jsan- 
Pierre Masson, Pierre Dufresne, 
Amuiette Garneau, Guy Godin, 
Catherine Bégin. Jean-Louis Mil- 
lette. Louise Latraverse, Yves 


‘ Fortin, Diane Lavailée, Johanne 


21h00 


21h30 


23h25 


23h55 


Garneau, Alexandre Guité, flonaid 
France et Monique Chabot, Char- 
les-Henri ne se doute pas que 
ses enfants Iui préparent une 
soirée surprise à l'occasion de 
Noël. Réal.: Geneviève Houle. 
VEDETTES EN DIRECT 

invités: Les Petits Chanteurs du 
Mont-Royal accompagnés par 
Léon Bernier. Dir. musicale: le, 
père Charles Dupuis. Au program- 
me: -Hodie Christus Natus Est, 
“Fugue de Bach-, -Mon Noël es- 
pagno!-, «Un enfant pas comme 
les autres-, -Guillot prend ton 
tambourin», «Notre Divin Maître», 
«D'où viens-tu bergère?», «La 
Guignolée», «San Jousé m'a dit. 
et -La Marche des Rois. Réal. 
Jean-Jacques Sheitoyan. 

RUE DES PIGNONS 

Téléroman de Mia Morisset. A- 
vec Louise Deschätelets, Roland 
Bédard, Reine France, Lisette' 
Guertin, Nicole Leblanc, Huguet- 
te Oligny, Denise Proulx, René 
Caron et Denise Proulx. Doudou 
se fait offrir un emploi. Paulette, 
la fitte d'Inonda, a un problème 
d'ordre sentimental. Aéal.: Yvon 
Trudel. 

— 1976 — 
Rétrospective des principaux évé- 
nements internationaux, nationaux 
et québécois qui ont fait les 
manchettes durant l'année 1976 
Narrateurs: Roger Bouchard et 
Gaétan Barrette. Textes. Gilles 
Sirois. Réal.: Michel Lébel. 
TELÉJOURNAL 
NOUVELLES DU SPORT 
RENCONTRES 
Invité. Henri Guillemin, historien 
et critique (ire de 2). Inter- 
viewer: Marcel Brisebois. Réal.: 
Raymond Beaugrand-Champagne. 
PROPOS ET CONFIDENCES 
invité. Marcel Carné (3e de 4).' 
Mes films de l'après-querres. 
Réal.: Jean Faucher.” 

CINEMA 

Mr Dague à votre service. Film 
réalisé par Richard Rush, avec 
Paul Mantee, lan Murray et Ter- 
ry Moore. Un agent secret est 
chargé de retrouver un sant 
atiemand disparu, Ceiui-ci est 
devenu le complice d'un ancien 
officier nazi maintenant étab!i à 
Los Angeles, qui ambitionne de 
contrôler le monde par des mo- 
vens Scientifiques (USA 67}. 


Emission spéciale 


Noël en soirée 
samedi 25, de 20 h 00 à 22 h 45 


Rythmes, paroles 
et souhaîts  : 


À compter de 20 heures, la 
soirée du 25 décembre à la télé- 
vision de Radio-Canada sera 
composée d'émissions spécia- 
les en provenance de Hull, 
Moncton, la Haute Provence et 
d'une demi-heure sur la fête de 
Noël vue par la Sagouine. 


Nuit de lumière, à 20 heures 
, Réalisée par Pierre Leblanc, 
avec la collaboration de Rose- 
- Marie Bastarache et Ralph 
"Waugh, cette émission a été 
’ réalisée à la station CBAFT de 
; Radio-Canada à Moncton. 
j, Sous la direction de Soeur 
. Lorrette Gallant, la chorale Les 
, Jeunes Chanteurs d'Acadie in- 
: terprêteront des chants de Noël 
* tirés d'un répertoire très éten- 
du. À certaines pièces connues 


s'ajouteront des musiques et 
des paroles très belles issues 
de pays lointains. Au program 


.me, Les Jeunes Chanteurs d'A- 


cadie ont prévu des chants tra- 
ditionnels français intitulés En 
cette nuit, Bonnes gens levez- 
vous, les Anges dans nos cam- 
pagnes, ff est néfe Divin Enfant 
de même que Noël franc-com- 
tois de Marcel Godard et Paul 


Delastre. En outre, ils chante- 


ront Winds through de Olive 
trees de R. C. Bailey, Sainte 
nuit de Franz Grüber, un negro 
spiritual intitulé Go tell it to the 
mountains et Carol of the Bells, 
de Peter Wilhousky. 


Jésus est né en Provence, à 
20 h 30 

Ce conte de Noël musical a 
été rendu possible per fe réali- 
sateur suisse Marc Mopty d'a- 
près la Pastorale de Robert Mi- 


1 
" Viola Léger dans le rôle de la Sagouine 


Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 11 


.‘ras. 


‘Tournée en Haute Provence, 
cette nativité bénéficie de plu- 
sieurs atouts non négligeables: 
la voix de Fernand Sardou, le 
grand comédien français qui est 
le narrateur du conte: une illus- 
tration musicale due à Robert 
Miras qui suscite une juste at- 
mosphère grâce aux chants des 
cigales et aux instruments com- 
me les tambourins, les flûtes de 
Pastoureaux etc. et enfin, la 
participation des habitants d'un 
authentique village provençal, 
Allauch, où une Nativité est or- 
ganisée chaque année. 

- Au départ de ce conte, deux 
personnages: Manu, un boulan- 
ger, et sa petite nièce Fanny. 
Le boulanger raconte comment 
il avait connu autrefois le <fa- 
da», vieux berger un peu simple 
mais très gentil et poète de sur- 
croît. Cet homme prétendait a- 


voir été témoin, il y a très long- 
temps, d'une scène curieuse: un 
24 décembre, alors que le mis- 
tral faisait rage et que même 
les brebis ne trouvaient pas le 
sommeil, deux romanichels, des 
Carroques, comme on Îles appel- 
le là-bas, étaient arrivés sur les 
collines qui vont de Saint-Rémy 
à Eyragues. : 

Cette émission a été produite 
par la Radio-télévision Suisse 
romande. 


Elan, à 21 h 30 | 

Cette émission réalisée par 
Serge Dion, de la station CBOFT 
de Radio-Canada à Hull, propo- 
se une demi-heure en compa- 
gnie d'artistes de l'Outaouais. , 

Au cours de la première par- 
tie, des enfants âgés de 3 à 10 
ans chanteront Noël sous la di- 
rection du directeur du Conser- 
vatoire de musique de Hull, 


LACHMAN KINC & CO. 


Comptables agréés 


et 


THERRIEN & COMPAGNIE 


Comptables agréés | 
sont heureux d'annoncer la fusion de leurs bureaux 
effective le 6 décembre 1976 


comme 


LACHMAN KINC & CO. 


Comptabies Agréés 
442 Birks Building, 10113 - 10e rue 
Edmonton, Alberta T5J 1A1 
Téléphone 424-8121 


Page 12/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976 


Variétés 


Bye Bye 1976 
vendredi 31, 23 ñh 00 


Un Bye Bye avec Dodo et 
Denise à l'image d'une 
année bien spéciale 


ll faut dès maintenant se fai- 
re à l'idée que 1976 deviendra 
très bientôt chose du passé. 
Celle-là nous ne sommes pas 
près de l'oublier. En effet, cette 
année 1976, que ce soit dans 
les domaines de la politique, du 
sport. ou du spectacie, a su 
nous faire passer par ce qu'il 
est convenu d'appeler toute la 
gamme des émotions. Des sur- 
prises, petites et grandes en 
ont marqué les 365 jours. 

Comme le veut maintenant la 
coutume, la télévision de Radio- 
Canada souhaitera la bonne an- 
née à ses téléspectateurs en 
teur offrant une revue humoris- 
tique des événements qui ont 
marqué celle qui s'en va. Pour 
souhaiter la bienvenue à 1977, 
if fallait un Bye Bye à l'image de 
1976. c'est-à-dire tout-à-fait spé- 
cial. Voilà pourquoi le réalisa- 
teur Jean Bissonnette a fait ap- 
pel aux comédiennes Dominique 
Michel et Denise Filiatrault. 
mieux connues sous les pseu- 
donymes de Dodo et Denise. 

Ce Bye Bye 1976 devient donc 


celui des grandes retrouvailles. 


y a maintenant cinq ans qu'on 
ne les avait pas retrouvées cô- 
te-à-côte lors de la populaire é- 
mission de fin d'année. 

Si an remonte encore un peu 
plus loin dans le passé, on ren- 
contre Jean Bissonnette. Dodo 
et Denise à l'époque de l'émis- 
sion le P'tit café. Voilà certes 
qui ne rajeunit pas ceux qui se 
souviennent fort bien de l'émis- 
sion. Cette association, on la 
remarqua aussi lors de revues 
de fin d'année. avec le long- 
métrage Tiens-toi bien après les 
oreilles à papa êt bien sûr dans 
fa série Moi et F'autre. Tout ca 
pour vous dire que ce Bye Bye 
1976 promet de nous en faire 
voir des “müûüres- et d'autres 
qui ne le sont pas tout-à-fait. 

Pour Dominique Michel l'idée 
de retrouver le réalisateur qui 
l'assista à ses débuts à [a télé- 
vision et sa compagne de tou- 
jours lui sourit: «Dans notre mé- 
tier il est important de travail- 
ler avec l'esprit tranquille lors- 
qu'on sait que tout se déroule- 


ra pour le mieux. Notre seule 
préoccupation devient le rôle et 
il est plus facilé de-s'y concen- 


,trer. Puisque. je- succès d'une 


émission repose. sur.un travail. 
d'équipe il faut se sentir bien 
entouré. Avec Denise, pas ques- 
tion de rivalité. On continue de 
s'amuser et le Bye Bye de cet- 
te année nous en fournit une 
occasion idéale.» 

NDRL: Suite aux répétitions 
et aux enregistrements, on ne 
peut que confirmer le vieil ada- 
ge «Tout le monde, il est beau, 
tout le monde, it est fou». 

Et le réalisateur Jean Bissôn-! 
nette d'ajouter: «Loïsque l'on: 
traite d'une notion aussi subjec-, 
tive que le rire, il importe que: 
les membres de l'équipe soient, 
tous sur la même longueur d'on-' 
des. Par exemple, à la lecture: 
des textes, si tous les trois* 
nous sommes d'accord, eh bien: 
les chances sont excellentes 
que le public aussi s'amuse’ 
D'ailleurs pour qu'un «gag» re- 
joigne bien je public. Dominiqué 
et Denise se doivent de l'en- 
dosser.» 

Puisqu'il est question de 
«gags», il ne faut surtoût pas 
compter sur les prochaines li- 
gnes pour vous ‘les dévoiler. 
Non. ce n'est pas du sadisme. 
La surprise sera d'autant plus 
grande le vendredi 31 décem- 
bre à 23 heures. D'ailleurs pour 
les téléspectsteurs dont les 
facultés obnubilées en cette pé- 
riode de réjouissañce ne per- 
mettraient pas un visionnement 
sérieux et attentif de Bye Bye 
1976, mentionnons que l'émis- 
sion sera présentée, en reprise, 
le samedi ter janvier à 21 heu- 
res. 

Bons princes, nous pouvons 
cependant vous parler de la for. 


mule que Fémission adoptera 
cette année. Elle sera épicee de 
numeros de comedrs mettant 
en vedette des personnalités du 
suonde de la politique et du 
spectacle. Toute ressemblance 


avec des percounnages @istants 
s'apparenterait plus à une pré- 
méditution qu'à une cumcriden- 
ce. Après tout, tant pis LS ont 
choisi de faire parler d'eux cet- 


te annee, Bye Bye respurte l'a 
nonyimat cet ne s'nteresse 
qu'aurx célébrités. L'émission 


‘ Marcel Gamache, 


inous offrira, en outre, des chan- 
sons, des imitations, de la dan- 
ïse ainsi que les désormais cé- 
‘lèbres «quickiès-, petites scè- 
.nes où se retrouvent, bien mal- 
. gré eux, des gens fort connus. 
; À minuit pile, les ballons, les 
‘ confettis et tout le tralala mar- 
: queront le début de la nouvelle 
, année. 

! Les textes de Guy Fournier, 
Dominique 
Michel, Denise Filiatrault, Jean- 
Pierre Plante, Claude Meunier 
et Michel Robert traiteront prin- 
cipalement de la loi 22, des é- 
lections provinciales, du rapa- 
triement de la constitution, de 
la campagne «Y'a du français 
dans l'air», de la CECO, de la 
Soirée du hockey, du Travail à 
la chaine ainsi que de Nadia 
Comaneci. 

Pour cette émission Domini- 
que Michel et Denise Filiatrauit 
seront entourées-de Benoït Mar- 
eau, Paul Berval, Jean Mathieu, 
Yvon Leroux, René Caron, Ser- 
ge Thériault, Michel Forget, 
Jean-Pierre Plante et Roger Tur- 
cotte. 

Pierre Létourneau signera les 
paroles des chansons de l'émis- 
sion pour lesquelles Rod Trem- 
blay, qui assurera la direction 
musicale de Bye Bye, a compo- 
sé la musique. 

Parmi les autres membres de 
l'équipe qui ont travaillé à ce 
Bye Bye 1976 mentionnons Hu- 
go Wuüethrich (décors), Roger 
Lepage {costumes}, Guy Ju- 
neau et Jacques Lafleur (ma- 
quillage). Claude Gauthier (gra- 
phiques}!. René Yelle (direction 
technique). Pierre Girard (as- 
sistant à la production), Denise 
Roger (assistante à la produc- 
tion} et Brian Macdonald, direc- 
teur des Grands Ballets cana- 
diens qui, par amatié pour Do- 
du et Denise, a assuré la cho- 
régraphie de l'émission. 

Bye Bye 1976, rien de tel pour 
conwencer le nouvel an dans 
‘a bonne humeur. 

Raymond Guay 


Dominique Michel 


ÆŸ 


Benoït Marleau 
HE . ç 


À 


Yvon Leroux 


LeËé, décembre à 19h.00, Je. Sérvice d’informa- 
raçaises à Edmonton, : vous présente une 

éciale de 30 minutes, intitulée, “NOEL 
Le pro, 


tions. fr 
émiséton 


AUJOURI HUF* 


me jette un regard 


sur la célébration de Noël en Alberta pour détermi- 
ner si la. naissance. du Christ n'a pas changé ou 


per 


de signification, si Noël préserve son message 


par-delà- de commerce, les cadeaux et Les festivités. 
“NOËL-AUJOURD'HUF”, une émission de Mau- 
Olsen, à l’entenne de C.B.X.F.T., le 24 


déceñibré à 19h.00. 


CR CPS 


Spencer : 
4 Real Estate "Ltd. 


Nous pouvons nous Loceuper 
de tous vos besoins d’inemeuble L 
en français, dans toute Ta ville. 


Appelez : 27 
Charles E. JOLY, gérant 
(1:00 -9h:00) | 
Ï 12504 - 102e avenue 


] (452-5850) 
—_ EE | 


CIMETIÈRES 
CATHOLIQUES: 
de l’archidiocèse d'Ediontor 


L'inhumation dans un ci 
metière catholique est un pri 
vilèse et un honneur pour 
ceux qui ont la Foi, Le lieu 
d’enterrement de votre famil. 
le devrait démontrer votre 


Foi, 


Plus de familles. aujour- 


d’hui choisissent leur lieu 
d'enterrement dans “des. en- 
droits qui rappellent leurs dé- 
votions de famille. 


SAINTE-CROIX 
Route de St-Aïbert 
EDMONTON 


CATHOLIC CEMETERIES 
11237 ave Jasper Tél : 482-3122 


SAMEDI 


‘25 décembre 


shss 
sho0 


OUVERTURE EJ HORAIRE 
L'ÉVANGILE EN PAPIER 
Auteur et manipulateur: Claude 


.Eafortune. Voix de Jacques This- . 


dals. Yolande Michot et Armand 
Labelle, Narrateur: Gilles Dupuis. 
Chanteur invité: Pière Senécal. 
Thèmes: eL'Annonciations, «La 
Visitation, «La Nativité. et «L'E- 
piphanie». Réal. Gérard Chupde- 


* laine. 


11h00 


12h00 


13h00 


14h00 


15h00 


MESSE DE NOËL 

De l'église de Ste-Adèle, célé- 
bration de la messe par l'abbé 
Ronald Labonté. Animateur: Clau- 
de Julien, Lecteur: Jean Per- 
reauit. Les Chanteurs de Ste- 
Adèle Interprètent des chants 
traditionneis de Noël et quelques 
chants grégoriens, Réal: Simon 
Richer. 

LES ENFANTS DU 47A 

#Tout est bien qui finit bien-. 
Le grand jour est arrivé. La mère 
doit rentrer de l'hôpital, mais il 
y a toujours un dernier inconvé- 
fient. 

ES-TU D'ACCORD? 

Emission spéciale avec 64 jeu- 


nes musiciens de l'écoie Le Pia.” 


teav, lis interprètent -N est né 
le Divin Enfant, -Choral de 
Bach-, -Dans cette étable., «Vi- 
ve le vent», «Les Anges dans 
nas campagnes-, «Tous tes en- 
fants du monde», -J'ai gardé 
dans mon coeurs, «Jouez-moi un 
air de Noële et -Joyeux Noët=. 
Réal.: Marcel Laplante. 

LES HÉROS DU SAMEDI 

Du Centre Claude-Robillard, 
ge synchronisée», 
de certains mouvemems, Com- 
mentateur: Claude Quennaville. 
Analyste: Diane. Lachanelle. 
féal.: Henri Parireau. - 
SPORTHÈQUE . 
«Football américains, Faits :sail- 
tants des parties qui ont èté dis- 
putées au cours de la semaine 
précédente, Commentateurs: Ray- 
mond Lebrun et Serge Arsenault. 
Texte: J. Séguin, Aéal.: J. Dion. 
FEMME D'AUJOURD'HUI 

«Une recherche de ta sérénité», 
Réflexions sur la sérénité, Par- 
ticipants: Jean Vanier, fondateur 
de l'Arche: Clément et Georges 
Bu'duc, de Bonsecours, Quetiec. 
intecvew: Françoise  Faucher 
float: Yves Dumoutin 


L'ARBAE DE NOËL 


eNa-. 
Combinsison : 


Conte de Noël ukrainien. La veil- 
le de Noëi, un fermier doit ven- 
dre à un étranger, par nécessité, 
- J'arbre: de .Noël promis à son 
fils. En faisant ja livraison, l'en- 
fant s'égare dans la forêt. 1! est 
recueilli par l'étranger, maître 
de la forêt, et par les Joups, ses 
éclaireurs. Résl.: 
deluk {Ukr.). 

UNE VIEILLE BOÎTE 
Film de l'ONF. Histoire d'un per- 
sonnage dépenaillé qui trouve u- 
ne mesure de bonheur”dans la 
vieille boîte qu’il ramasse parmi 
les rebuts. 


CINÉMA-JEUNESSE 

Lucie et les miracles. Le monde 
doit être parfois un peu fou-pour 
que dans son milieu on ne de- 
vienne pas fou soi-même. Com- 
ment une petite orpheline a trou- 


Fiser. Avec Viktorie Cermakova, 
Nada Urbankova et Jan Triska 
{Tchèque}. 

Le Vert et fe Blanc. Fantaisie 
d'images champêtres avec des . 
enfants, des animaux et des 
fleurs. 

BAGATELLE 

Dessins animés, «Grangallo et 
Petitro»: «L'Abominable Homme 
des neiges- et «Fouinard et Be- 
billard et Sac à Puces-, -L'A. 
gent Sans-secrets, «Bugs Bunny», 
«La Fourmi stomique», °Capitai- 
ne Marc Simon», «Pouf et Ri- 
qui: «La Grotte du frisscn- et 
«Le Sous-marin, marin», «Contes 
et Légendes: «la Petite Mar- 


ro»: «Passe un Joyeux Noël». 
LE NOËL DE MIGUELITO 
Film réalisé par George Mende- 
luk. Miguelito, qui est muet, dé- 
teste le jour de Noël parce qu'il 
associe cette fête à la mort ac- 
cidentelle de son père. Son chien 
et un marchand Iui démontrent 
que Noël peut prendre de nouvel- 
les significations. 
TELÉJOURNAL 
PARTOUT 
«Les Grands Crus de Bordeaux». 
La fabrication des vins de Bor- 
deaux. Prod.: FR-3. 
COSMOS 1999 
«En route vers l'infini. 
: NUIT DE LUMIÈRE 
Les Jeunes Chanteurs d'Acadie, 
sous la direction de Soeur Lor- 
rette Gallant, interprètent des 
chants traditionnels de Noël. Sé- 
auences filmées au Parc du Cen- 
tenaire de Moncton, Réal: Pierre 
Leblanc, avec la coltaboration de 
Rose-Marie Bastarache et Ralph 
Waugh (CBAFT-Moncton). 
JÉSUS EST NÉ EN PROVENCE 
Un conte de Noël musical, d'a- 
près “La Pastorale de Robert 
Miras. ‘Narrateur: Fernand Sar- 
dou. Une illustration musicale 
suscite d'emblée une juste at- 
mosphère gräce au chant des ci- 
gales, et aux instruments typi- 
ques comme les tambourins, les 
. flôtes de pastoureaux et la par- 
,. ticipation des habitants d'un au- 
 thentique village provençal. Un 
boulanger raconte comment il a- 
vait connu, autrefois. «le fada», 
‘. un vieux berger un peu simpie, 
. mais très gentil et poète. Cet 
+ homme prétendait avoir vu deux 
.romanichels, des »Carroquese, 
© comme on les appelle jà-bas. 
.Réat.: Marc Mopty (SSA). 


_ 21h30 A COMMUNIQUER : 

. 22h00 LA SAGOUINE Ÿ 

: Viola Léger intérprète TE Sa- 

À gouine- oeuvre qui à rendu Cé- 

‘ féèbre Antonine Maillet, <Nouele. 

4 Réal.: Jean-Paul Fugère. 

ù TELEJOURNAL 

- Lectenr: Gaëtan Barrette 

VOEUX DE NOËL 

Voeux de honorable Flené Lé- 

vesque, premier ministre du Oué- 

bec 

CINÉMA e 

Mash, Comédie réalisée par Ro- 

bert Altman, avec Donald Su. 

therland, Elliott Gouid, Tom 

Skerrit et Sally Kellerman: Pen- 

dant {a guerre de Corde, trois 

jeunes chirurgiens affectés à un 

* hôpitat de l'armée s° délassent 

. de leur tâche harassante en in- 

° ventant des plaisanterias au dé- 
tnment de {ours collègues (USA 
69). 


20h30 


George Men- :: 


vé-un-papa et une maman. ima- . 
ges: Jan Novak. Musique: Lubos 


chande d'allumettes. et «Calimé- : 


DIMANCHE 


26 décembre 


shss 


OUVERTURE ET HORAIRE 
YOGL ET COMPAGNIE - 
Monsieur Piaisantin». 
MON AMI GUIGNOL k 
ete Château mystérieux». ‘Au 
Moyen Age Messire de la Bar- 


‘aouille a feit prisonnier Mesaire 


10h00 


Hubert et » usurpé son château. 
L'ÉVANGILE EN PAPIER . 

«La Naissance à Bethiéermn». 

LE JOUR DU SEIGNEUR 
Célébration de la messe devant 
un groupe de Trois-Rivières. Cé- 
lébrant: l'abbé Jules Bélanger. A- 
nimateur: Ciaude Julien. Réai.: 
Gilles Barboau, CKTM-TY Trois- 
Rivières. 


11h00 FOOTBALL AMERICAIN 


«Match du championnste. Com- 
: mentsteur: Raymond -Lebrun. A- 
: nalyste: J. Séguin. Réal.: J. Dion. 


. 122 LE MONDE EN LIBERTE 


D'HIER À DEMAIN | 
- Le mervertieux peys ou jes hom- 


: mes sont rouges» ou «Le Journal! 


d'un peintre nommé Catlin». Do- 
cumentaire réalisé par Denis Che- 
garay (îre de 2). George Catlin, 
en 1832, transporte son chevalet 


- et ses pinceaux jusqu'aux pieds 


des Montagnes Rocheuses et cro-: 
que sur le vif quelques cinq 
cents peintures à l'huile décri- 


- vant les moeurs et les coutu- 


mas des tribus indiennes. 


15h00 TEMPOREL 
15h30 CINE-MAGAZINE 


Animateur: André Vigeant. 


16h00 SEMAINE VERTE 


. Commentateur: 


17h00 


13h00 


15h30 
1sh3s 


19h00 


19h30 


‘ne. 


Uossier: L'eau, source de vie a- 
gricole {film Japonais}, — Chro- 
nique horticole: Les Jardins Exo- 
tiques de Monaco, avec Pierre 
Perreauit, — Commentgires sur 
l'actualité agricole. — Le mou- 
lin historique de St-Eustache. 
Germain Leteb- 
vre. Réal. Gilles Perron. Anims- 
teur: Pierre Perreault. Réal: An- 
dré Desbiens, Claire Villemaire, 
Jean-Guy Landry, Gilles Perron 
et Denis Faulkner. 

SECOND REGARD 

Sous le chêne de Mambré (2e de 
7). Jacques Winandy, ermite- 
{2e de 3). ia vie quotidienne 
d'un ermite. — “Le Journal de 
Julien». Deux livres parus récem- 
ment Bernard Fevillet interroge 
Marcel Légaut» de Bernard Feuit- 
let et -Les Signes. (poèmes) de 
Aina Lasnier, Julien Cormier dé- 
voile six nouveaux portraits des . 
fondateurs de l'Eglise canadien- 
— Deux témoignages dont 
une lettre émouvante d'un pri- 
sonnier, Présentateur: Jacques 
Houde. Rech. et int. Léon Na- 
deau et Julien Cormier. . Réai.: 
Roger Leclerc. 

DÉCLIC 

«Du temps». 

TÉLÉSOURNAL 

TÉLÉSCOPIE 

Pierre Olivier rencontre un perti- 
cipant où un témoin d'un événe- 
ment marquant de [a semaine. 
QUINZE ANS PLUS TARD 
Téiéromen de Robert Choquatte. 
Avec Ovila Légaré, Jeanne Quin- 
tait, Roland Bédsrd et Juliette 
Huot. Mina tatour engage son 
ancienne cuisinière, Vénérence. 
et son mari Albert. Comment se 
passera la première journée de 
travail? Résl.. Louis Aéderd. 
LES BEAUX DIMANCHES 
Dimanshowsoir. «Le Lendemain 
de ia veille». Invités: les grou- 
pes Beau Üommage et Contrac- 
tion, le trio Paul et Paul! (Claude 
Meunier, Serge Thérisult et Jac- 
ques Grisè} et Jocelyn Bérubé. 
accompagné par Louis Baiiter- 
geon à is guitare. Beau Domma- 
ge: -Chätesuguay-, .le Biues-, 
“Hier, j'ai dormir, Tout va 
bien, «Ça fait longtemps. et 
«Corde raides. Contraction: «No- 
tre payse et «le Chemins. J. Bé- 
rubé: -L'Oiseau couleur du 
temps, Paul et Paul: «Une cri- 
tique de Beau Dommage: et «Cri- 
tique de Noël Denuye-. Réal: Ro- 


Au pays des géants 
Cette plate-forme d'extraction du pétrole de la mer du Nord & été 
construite pour ls société Chevron et servira dans ie champ pétrolifère 
au large Lac Caron, en Ecosse. Cette structure massive pèters, 


Bo 


Le' Toronto Star publiait: la 
semaine dernière une série de 
cind'éditoriaux prociamant l'état 
de::crise au Canada. L'élection 
d'un gouvernement péquiste a 
servi de prétexte au quotidien 
torontois pour dire bien haut: sa 
méfiance à l'endroit du gouverne- 
ment fédéral actuel. Plus encore, 
on y lit entre toutes les lignes que 
le premier ministre Trudeau ne 
fait plus l'affaire et que le leader- 
ship qu'il assume - ou ne donne 
plus, plus exactement - est carré- 
ment dépassé par les événements. 
‘Aussi fait-on appel à une manière 
de remplacer la ligne partisane 
qui guide traditionnellement le 
parlementarisme, Un genre de 
gouvernement de coalition ou de 
“salut national” devrait prendre 
la relève, Formé des hommes 
d'Etat parmi les plus distingués, 
les ‘’elder statesmen’”’, de repré- 
sentants des divers secteurs de 
l'activité économique, sociale, é- 
ducationnelle, ce cabinet voué au 
premier chef à l'unité nationale 
tenterait avec la dernière énergie 


de sauver le Québec des affres de 


la séparation, Mais au fait, serait- 
ce bien sauver le Québec ou bien 
le Canada qui, sans cette pro- 
vince, risquerait le balkanisation 
pure et simple? Déjà les distinc- 
tions sont plus nuancées... 


Peut-être qu'un jour, lorsque 
les citoyens auront eux-mêmes 
perçu les indices d'une véritable 
crise nationale, l'avénement d'un 
tel gouvernement de “salut pu- 
blic” s'avèrera souhaitable. Le 


monde en brefe Île 


zument 
CANADA - UNE MENTALITÉ DE CRISE? 


pays est à cent lieues d’une telle 
crise, L’évidence montre que, dès 
maintenant, 
vinces sont capables de faire front 
commun et veulent récupérer 
toutes sortes de pouvoirs repo- 
sant entre les mains crispées d'Ot- 
tawa. Le dernier exemple en liste 
est celui de la toute chaude con- 
férence fédérale-provinciale des 
ministres des Finances où ces 


derniers se sont entendus sur des . 


principes particulièrement déli- 
cats ‘sans toutefois conclure dans 
le bonheur parfait, bonheur étant 
ici synonyme d'argent, 


Crise il y aurait si les parties 


. refusaient de conférer autour 


d’une même table, Si les autorités 
provinciales et fédérales niaient la 
possibilité de négocier, même du- 
rement, voilà qui serait beaucoup 
plus alarmant, La raideur des 
points de vue et la fermeté des 
participants sur tout projet de 
‘nouvelle. société” risque fort de 
faire perdre des plumes à l'une ou 
l’autre des parties. Des politiciens 


y laissent un peu de prestige: 


qu'est-ce face aux enjeux d’une 
redéfinition de la situation cana- 
dienne, Tous s'accordent pour 
revoir les modalités de cette al- 
liance entre le gouvernement fé- 
déral et les provinces, puis entre 
les provinces elles-mêmes, Faut-il 
faire tout un drame si l’une jette 
sur la table les gros mots d’auto- 
nomie, d'indépendance, de réali- 
gnement, de constitution d’un 
nouveau lien moins politique 
mais plus économique? Quand 


les actuelles : pro-. 


lorsque complétés, environ 400,000 tonnes. Les indentations sur 


le base serviront 4 aborder is pression des vagues. , 
{Telephote PA) 


on veut négocier, on s'arrange 
habituellement pour impression- 
ner les autres parties, 


Le Québec y réussit encore 
plus maintenant, Surtout qu’il 
aligne des cartes encore incon- 
nues aux yeux du reste du Cana- 
da qui, depuis dix ans, s'était fait 
à l'idée que te PQ ne prendrait 
jamais le pouvoir, 


Crise nationale? Risque abo- 
minable de voir le Canada désin- 
tégré par la volonté du gouverne- 
ment québécois? Urgence de for- 
mer un gouvernement de ‘salut 
public”? Incapacité de garder le 
pays à peu près intact à moins de 
remettre aux provinces tous les 
pouvoirs sauf la Défense, les Pos- 
tes et les grandes décisions écono- 
miques ayant surtout trait au 
commerce international? Le To- 
ronto Star voit noir, Et ils sont 
nombreux ceux qui n'hésiteront 
pas à le suivre sur ta voie de 
l’affolement, La meilleure attitude 
de “‘satut national” n’est pas de la 
réclamer pour les gouvernements 
mais bien de la pratiquer d’abord 
dans sa propre boutique, Si cer- 


tains ont versé dans l’euphorie ou: 


la panique le meilleur parti à 
prendre est de juger des partis au 
pouvoir, au Québec comme 
ailleurs. 


Par les temps qui courent, la 
mentalité de crise ne convient 
pas. Des hommes sont en place 
qui doivent dessiner le Canada 
pour l'avenir. Un Canada qui, 


Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 13 


monde en brefe le monde en bref » le monde en brefe 


L'INDE DOIT RESTITUER LE COMBUSTILE NUCLEAIRE 


WASHINGTON (AP) - L'administration Ford retient une livraison 
d'uranium à l’inde jusqu’à ce que le gouvernement de New Deihi 
accepte de restituer la totalité du combustible nucléaire utilisé, 
apprend-on de source américaine et indienne, 


Depuis 1971, près de 200 tonnes de déchets nucléaires se sont 
accumulés .en Inde parce que les Etats-Unis, manquant de place pour 
leur stockage, n'en ont pas fait l'acquisition. Le gouvernement 
américain cherche toujours des emplacements adéquats dans plusieurs 
régions des Etats-Unis pour enterrer ces déchets. L'Inde a demandé de 
garder une petite quantité de ce combustible utilisé, à des fins de 
recherche, mais le gouvernement de Washington a refusé, déclare-t-on 
de bonne source. Les tractations officieuses entre les deux pays se 
sont déroulées à Washington et dans |a capitale indienne. On explique 
que la position américaine sur le problème de la dissémination des 
armes nucléaires s'est durcie pendant la campagne électorale. 

Le président Ford a demandé des recherches afin de déterminer 
dans quelle mesure le combustible nucléaire utilisé peut servir à 
d'autres fins que l'extraction du plutonium, élément clé dans la 
fabrication de l’explosif nucléaire, Le 28 octobre, le président Ford 
avait proposé un “moratoire” de trois ans sur les exportations . 
d'installations et de technologie de recyclage nucléaire. De ce fait, les 
Etats-Unis et l’Inde se trouvent opposés en un différend qui touche 
au respect des contrats comme au problème de la prolifération 
nucléaire. 

Il est probable que l'administration Carter héritera de cette 
dispute, sauf compromis imprévisible et rapide. L'irritation du 
gouvernement indien vis-à-vis des Etats-Unis a trois motifs: d'abord, 
l'Inde a construit une usine de recyclage avec l’encouragement moral 
et matériel de Washington. L'un des objectifs était précisément de 
soulager les Etats-Unis du fardeau du stockage et du recyclage du 
combustible utilisé. Un système d'inspections devait empêcher le 
détournement à des fins militaires du plutonium produit, Ensuite, en 
vertu de leurs accords de coopération nucléaire avec l’Inde (1963 et 
1966), les Etats-Unis sont tenus d'assurer l’approvisionnement de 
l'Inde en uranium. L'usine de recyclage installée près de Tarapur sera 
arrêtée si la livraison de 12 tonnes d'uranium actuellement retenu par 
tes Etats-Unis n'arrive pas d'ici mars (l'opération effectuée à l’aide de 
navires conteneurs spéciaux peut prendre jusqu'à 3 mois). 

(LE DROIT) 


Achetez tous vos vêtements 
d'enfants chez les 


nécessairement, aura une phy- frères Tougas, propriétaues de 


sionomie différente. Qui pourrait 
vraiment s'en plaindre alors que 
tous, le Toronto Star en tête de 
ligne, affirmaient bien souvent 
discerner l'impossibilité de faire 
fonctionner ce pays. Maintenant 
que de vraies discussions <ont 
lancées, c'est le temps de penier à 
la façon dont il sera fait demair.. 


Jack and Jill 


Avenue Jasper, à l'ouest de 
l'Hôtel Cecil 
Centres d'achat: 


Meadowlark, Southgste, Londonderry 
-Westmount, & Bonnie Doon 


Pierre TREMBLAY 
(LE DROIT, 9/12/76) 


SECRETAIRE-TRESORIER 


La COMMISSION SCOLAIRE DE “FALHER CONSOLIDATED 
SCHOOL DISTRICT NO. 69” requiert pour le 1ER FEVRIER "77, 
les services d'un SECRETAIRE - TRESORIER, bilingue, 


‘: Le salaire est négociable et dépendra des qualifications et de 
l'expérience du candidat. 


h 


Toute personne intéressée doit soumettre une demande d'emploi, 
par écrit, à l'adresse suivante: 


M. Raymond Lamoureux, 
Surintendant des Ecoles, 
C.P. 326, 
McLennan, Alta. TOH 2L0 


Page L:4/ Le Franco- -albertian, 22 déce 22 2 décembre e 1976" 


SPOXTEZ - 


LES RÔLES CHANGENT MAIS LES CAPITAINES 
D'EQUIPES DE LA LIGUE NATIONALE SONT TOU- 
JOURS LES GRANDS “LEADERS”, 


LA MAJORITE DES CAPITAINES d'équipe de la ligue 
nationale de hockey sont toujours considérés comme 
“leaders’’ spirituel de leur formation respective, même si 
ils ne sont pas toujours statistiquement parlant les 
meilleurs joueurs. ‘’Une équipe de hockey est une 
communauté spéciale et son capitaine est une personne 
spéciale”” disait un jour l’ancien capitaine des Rangers de 
New York, Brad Park. “Même si nous n'avons jamais 
gagné la coupe Stanley, quand ‘j'évoluais avec les 
Rangers, notre équipe avait ce quelque chose de particu- 
lier, et de très spécial. Avant qu'on procède à disperser 
l'équipe, it n'y avait presque jamais d'échanges majeurs, 


et, tout le monde était beaucoup plus que camarades de L 
jeux’". Park, qui fait maintenant parti de l'équipe des 


Bruins de Boston, est considéré comme le remplaçant de 
‘Bobby Orr sur la glace, mais le capitaine de l'équipe est 

Johnny Bucyk, qui a 41 ans et qui est le doyen des 
joueurs de la ligue nationale, “C'est comme cela que ça 
devrait être’, d’ajouter Park, “John a fait un bon travail 
et quand vous pensez Bruins, un nom vous vient à 
l'esprit … Johnny Bucyk'”. Maintenant, vous pensez 
Canadiens de Montréal, et tout de suite le nom d’Yvan 
Cournoyer vous vient à l'esprit, C'est lui qui a fait le tour 
de la patinoire du Spectrum de Philadelphie, en mai 
dernier, brandissant la Coupe Stanley après que le 
tricolore eut disposé des Flyers. Peut-être que Guy 
Lafleur est le meilleur joueur de l’équipe des Canadiens 
de Montréal, mais, chose certaine, Cournoyer a été 
l'homme de l'heure du Canadien pour un bon bout de 
temps, La même chose peut être dite pour Henri 
Richard, alors que sa carrière prenait fin. Yvan est le 
leader des Canadiens, maïs personne ne démontrait plus 
d'ardeur au jeu qu'Henri, et Yvan garde la tradition 
vivante. Passant en revue la ligue nationale, les raisons 
pour chaque choix sont très variées et intéressantes. À 
Atlanta, le choix s’est arrêté sur le vétéran défenseur Pat 


VOUS 3:5En 


par Benoit Pariseau 


Quinn qui est toujours inactif à cause.d’une fracture à : 


une jambe, subit lors d'un accident de pianche à 


roulettes l'été dernier, “Quinn sera avec nous lorsque : 


nous aurons besoin de ses services les six dernières 


semaines de la saison régulière”, de dire Cliff Fletcher, . 


directeur général et président des Flarnes, ‘Quinn sfest 
avéré un gagnant qui a évolué au sein d'équipes 
championnes à tous les niveaux, sauf dans la ligue 
nationale.” 


Le choix des Sabres de Butte est quelque peu” 


différent des normes traditionnelles: Jim Schoenfeld est 
un jeune joueur de défense de 24 ans, Le directeur 
général des Sabres, Puch lmlach donne les raisons pour 


lesquelles ce joueur a été choisit: “C'est un leader né, la 
plupart des joueurs de notre équipe sont jeunes, -en 


particulier le noyau de l'avenir, des gars comme Gil 
Perrault, Richard Martin, Craig Ramsay, Danny‘Gare, 
des hommes comme cela, donc nous avions besoin d’un 
joueur qui sera avec noûs un autre 10 ans.” Chez les 


Black Hawks de Chicago, “Monsieur Black Hawk”, Stan 


Mikita, est le meneur sur la glace, Îl est âgé de 36 ans, et 
est considéré comme une institution à Chicago. Le 
directeur général des Black Hawks, Tommy Ivan, déclare 
que Mikita est le Black Hawk de tout les temps, si on 
oublie le défectionnaire Bobby Hull, un ancien de 
l'équipe qui‘évolue maintenant avec les Jets de Winnipeg. 
Les Barons de Cleveland ont choisit un jeune joueur de 
défense de 25 ans, Bob Stewart, lorsque le “Chief”’ Jim 
Neilson a été blessé à un genou. Neilson, un ancien 
Ranger, avait été choisit pour assurer le lien étroit entre 
les jeunes joueurs de l’équipe. On a dû le remplacer à 
cause de sa blessure et de son absence prolongé du jeu, 
Le vétéran de l'expension, Simon Nolet, qui a commencé 
dans le ligue nationale avec la première équipe des Flyers 
de Philadelphie, et est demeuré avec l’équipe assez 
longtemps pour voir cette dernière remporter la coupe 
Stanley, a déménagé à Kansas City et a tout de suite été 
choisi comme capitaine par Johnny Wilson du Colorado. 
C'est notre joueur le plus âgé et les jeunes le respecte” 


"; £ 
de ‘dire Wilson, Danny. Grant qui ‘a » combté. 50 buts il y a 
deux saisons, est le capitaine des Red Wings.de Detroit, 
Les leaders’ spirituels .d6 : l'équipe: -sont’le gardien Ed 
Giacomin et Terry Harper, deux vétérans qui mettront 
: bientôt fin à leurs carrières: ‘ sr, 


Et l'histoire se continue. Un jeuné joueur de 26 ans 


. est le capitaine des Kings de Los Angeles: Mike Murphy. 


Ce dernier évolue:en compagnie de Marcel Dionne, 
compte des buts et fait preuve d'assez de maturité pour 
être un bon leader, Le meilleur. capitaine de la ligue 
nationale est sans aucun doute Bobby Clarke des Flyers 
de Philadelphie. Clarke est l’homme qui affronte la 
direction au nom de l’entraïeur Shero, par exemple, 
pour obtenir des chambres supplémentaires dans les 
hôtels à la veille d’un match important, || appuie un 
joueur qui éprouve des difficultés, et demande que ce 
dernier soit sur la ligue. Îl est presque totalement 
responsable de l'intérêt des Fivers envers un des co-équi- 
piers junior, le non moins célèbre compteur Reggie 
Leach. 


L'espace me manque pour parler des autres capitaines 
de la ligue nationale mais on en a assez dit pour vous 
donner une petite idée des-raisons pourquoi tel ou tel 
joueur a°été choisi plutôt qu'un autre pour remplir ce 
rôle important et même indispensable à une équipe - 
celui de capitaine. . 


A l'occasion de Noël, qu'il me soit permis de souhaiter 
à tous les lecteurs du Franco-albertain, et aux sportifs en 
particulier, le plus Joyeux des Noël! 


 CEÉRRROEEENNESEEES ‘ONE CENENENEENNEEEEERRENSS MEN CRRNMEENENENENNNENENNENENEN  CURES . Ress ar rome dl RRMERTÉ 


Résolution: 


cet autre hors présent qu'est notre 
_.. orientation vers l'avenir, orientation 
qui peut se vérifier .dans notre insistan- 
ce pour l'éducation, par exemple. Il 
faudrait peut-être greffer aux ques- 
tions linguistiques les questions de 


migrations en Alberta. Ces deux incli- 


nations hors présent de la francopho- 
nie albertaine sont certes révélatrices 
d'un état d'interrogation face à son 
identité, à sa culture, à son histoire. Et 
le fait que la disposition hors présent 
soit double, donc dynamique, jumelé 
aux faits que le passé soit vécu positive- 
ment, .c'est-à-dire sous l'égide du res- 


pect, et que l'avenir est préparé dans 


un esprit de reproduction linguistique, 
c'est-à-dire sous l'égide de l'éducation, 
sont tout aussi révélateurs que nous 
voulons, en quelque sorte, encercler le 
présent. Et c'est en ce sens que l’année 
1977 peut étre l'An 1, ou l'an O, de la 
francophonie albertaine. Tout est en 


place pour une renaissance, pour une 


Pour achats et ventes de maison de blocs 
appartements. 


LUCIEN LORIEAU 


Mutual Realty Co. 


402 Kingsway Garden 476 5319 


‘Bonne année’ 


(suite de la page 4) 


_prise en main par la francophonie 


albertaine de son présent, aussi. 


Ce pas, ce saut dans la réalité 
présente ne peut s'effectuer que par 
une auto-acceptation positive, ouver- 
te, de notre identité. Accepter son 
statut de minorité, égale en droit, et 
donc le statut de la majorité; travailler 
à un équilibre sain, à tous les niveaux, 
des rapports de nos deux entités. Ne 
pas nous demander si nous avons le 
droit d'exister mais informer notre 


entourage de nos droits, à tous les 


niveaux, en demander une reconnais- 


-sance pratique et institutionnelle. Ce 


travail ne peut s "effectuer que par une 
ouverture à nous-mêmes et à la société 
globale; que par une réunion de toutes 
nos énergies, et que la nature différen- 
te des sources soit un enrichissement 
pour l’ensemble. L'animation positive 
et l'action démocratique sont essen- 
tiellement des appels au renouveau, 


ATTENTION, ATTENTION, 


GENS D'EDMONTON 
ET DE LA REGIONI 


pour le meilleur! 


“Que chacun joue son rôle en ac- 
cord, en harmonie avec l'autre”. Tel 
est l’un de nos souhaits pour la nou- 
veille année. Et que cette ouverture 
débouche surtout sur la société globa- 
le. Nos problèmes devraient être ceux 
des Esquimaux comme les problèmes 
des Indiens devraient être les nôtres. 
Les questions à propos du pétrole sont 
aussi nos préoccupations. Revendiquer 
ouvertement aux plans local, provin- 
cial et fédéral dans un esprit de 
coopération démocratique. Sans ja- 
mais oublier que la coopération de- 


mande deux interlocuteurs. Demander . 


le respect de ses droits, dans le respect. 
des droits des autres, à quelqu'un 
d'autre, n'est pas { 'assiéger, fut-ce sim- 

plement au niveau politique, mais se 
Feconnaître, le reconnaître, nous recon- 
naître. 


Gaëtan Tremblay 


L'ACFA régionale vous invite à son Assemblée Annuelle le 16 
JANVIER à 2h.00 au CUSJ. 


DE L'EAU 
PÉTRIFIÉEE? 


(suite de la page 4) 


Si tes coordonnées budgétaires 
actuelles, avec leurs conséquen- 
ces, étaient à prévoir, bref si le 
repli retrait de’l’animation vers 
l'Association était à prévoir et a 
été assumé, jusqu’à quel point 
une conception “réservée” de l’a- 
nimation a-t-elle permis une telle 
acceptation? Jusqu'à quel point, 
et ici nous ne parlons pas da 
l'Association mais du phénomène 
institution comme tel, jusqu'à 
quel point donc une telle concep- 
tion “réservée” n'est-elle pas con- 
séquente d'une animation ‘’en cir- 
cuit fermé’”, c'est-à-dire évoluant 
à l'intérieur d'elle-même, oubliant 
peut-être de déboucher: ouverte- 
ment aux plan provincial et fédé- 
ral. Une minorité, parce que 
membre d'u .s société plus globa- 
le “et” mi-aritaire, a la “double” 
obligation ‘’d: s’animer en dehors 
d'elle-même”. 11 est. bien évident 
que le repli retrait de l'animation 


.vers l'Association est un signe du 
repli retrait de l’Association vers 


son centre qui court donc le 
danger de s’éteindre lui-même par 
l'assimilation. Et ce n'est pas par- 
ce qu’on enverra des photocopies, 
à moyen terme probablement en 
anglais, d'articles de journaux 
proclamant que la francophonie 
se porte bien qu'elle survivra… 


Gaëtan Tremblay. 


CE Me UT nee CE Dm ge me mme D 2 


Le Franco-albertai 


n, 22 décembre 1976/ Page 15 


UNE PLACE AU MONDE 


Réal.: René Bonnière 

En's'attachant de façon parti- 
culière à huit pays (Venezuela, 
Indonésie, Canada, Etats-Unis, 
Turquie, Sénégal, Pologne et Sin- 
gapour}, ce film jette un regard 
profondément humain sur les im- 
plications de ce vaste mouvement 
de populations quittant la cam- 
pagne pour la ville, Les images 
qu’il propose sont fortes et con- 
trastantes. Un commentaire ac- 
compagne les séquences. On a, de 
plus, fait appel aux témoignages 
de diverses personnes concernées 
à un titre ou à un autre par cette 
imposante migration. 


Le document illustre de 
brillante et pertinente façon l'én- 
gouement des populations pour la 
Ville. 1 fait largement état de 
certaines causes expliquant ces 
déplacements en masse: il appert 
que les gens n'ont plus le choix, 

“ils y vont dans l’espoir de trouver 
du travail, de meilleures condi- 
tions de vie, un meilleur partage 
des services publics, des chances 
d'avancement social, de succès, 
d'assurer un avenir prometteur à 
leurs enfants. 


Ce mouvement, on le caracté- 
rise souvent comme une véritable 
marée humaine que fa Ville peut 


à peine endiguer. Les problèmes 


‘qu'il occasionne sont de tout 
.… ordre et ils modifient profondé- 
ment les données de base dans la 
planification urbaine et aggravent 
certaines situations déjà délicates, 
Ainsi, les services publics sont 
débordés; le logement’ atteint le 
point critique, la pauvreté et l'in- 
justice sociale s'étendent et la 
question des ordures ménagères 
est rendue à un niveau de satu- 
ration, On enregistre alors des 
réactions diverses du milieu ur- 
* bain: ici, paraît la discrimination, 
là des mesures extrêmes sont pri- 
ses pour contrôler la croissance 
de la population ‘et là encore, 
s'exerce une sévère sélection des 
habitants d'une ville pour endi- 
guer ce déferlement humain. 


Il faut toutefois, soutigne le 
film, compter avec certains as- 
pects positifs de l’arrivée massive 
des gens dans te complexe urbain. 
En effet, cette migration consti- 
tue un apport certain en termes 
de ressources humaines, physi- 
ques et culturelles. Savoir-faire, 
compétition et créativité peuvent 
être des atouts majeurs pour l'or- 
ganisation générale urbaine. 


Ce beau document a.une di- 
mension humaine qui l'éloigne du 
simple documentaire. || se révèle 
être une remise en question de la 
Ville au profit de la recherche 
d'un équilibre entre le rural et 
l’urbain. (| pose des questions, il 
illustre des situations. ‘’Une place 


GS & SPECTACLES 


au monde” est un vibrant appel 
aux planificateurs du monde en- 
tier pour relever un important 


- défi, celui de travailler ensemble à 


la concrétisation du sentiment 
d’avoir une place au monde, un 
monde où les peuples se sentiront 
de nouveau chez eux, en un lieu 
qui soit conforme à leurs besoins 
et à leurs goûts, tant à la cam- 
pagne qu'en ville. 


MAIS QUE FAISONS-NOUS? 


Que faisons-nous, que devons- 
nous faire pour vaincre ce défi de 
taille: constuire et rénover notre 
habitat? Dans le style d’un colla- 
gæ filmé où diapositives, photos 
et séquences d'animation servent 


à étayer les propos du commen- 


taire, ce film parle du besoin 
pressant d'une prise de cons- 
cience face aux immenses pro- 
blèmes de l’habitat humain, 


Au début du film, un court 
rappel historique de l'évolution 
des établissements humains nous 
fait voir le chemin parcouru. à 
travers les âges, L'homme peut 
être fier de ses réalisations, Ce- 
pendant, aujourd'hui, le néces- 
saire équilibre entre l'homme et 
la nature fait défaut créant une 
situation de crise à l'échelle mon- 
diate, 


Mais les Canadiens s'imaginent 
encore que tout Cela ne les con- 
cerne pas. La réalité est tout 
autre. L'heure n'est pas à la pani- 
que mais des changements s'im- 
posent et au plus vite. Nous 
devons apprendre à faire “mieux” 
et non “plus”, 


. Film-catalyseur, “Mais que fai- 
sons-nous? ” plaide en faveur 
d’un ralentissement, d'une pé- 
riode de réflexion afin de créer 
une nouvelle manière de vivre, I| 
indique certaines possibilités d'ac- 
tion, suggère certaines approches 
aux problèmes mais en fin de 
compte, tout dépendra de nous. 


… Alors, que faisons-nous? 


METROFOLLE - réalisation 


d'Yvon Mallette 


fls se trouvèrent face à face, Le 
Grand Chef Indien, majestueux, 
redoutable et bien résolu à ne 
céder pouce de sa peau: ‘et le 
Blanc, visage pâle, bras chargés de 
cadeaux et fier d’avoir franchi, 
contre vents et marées, la mer 
inexplorée. Qu'allait-il résulter de 
cet affrontement? … Augure fa- 
vorable, ils fumèrent ensemble le 
calumet de paix. Métrofolle était 
née, Un point sur la carte d'Amé- 
rique. 


Autour de ce colloque, elle 
grandit lentement comme toutes 
les villes du monde. Des pion- 
niers, coeur au ventre et haches 
au poing, abattirent la forêt, 
conStruisirent des habitations et 


ensemencèrent les champs. Les 
flèches et les balles sifflaient dans 
le vent. La paix n'avait duré 
qu'un jour. On s’affronta, on joua 
au plus fort jusqu’au moment où, 
seul au milieu du carnage, le 
vainqueur hurla son triomphe. 


Et le progrès continua. Les 
petits sentiers devinrent routes 
carrossables et les cambuses, mai- 
sons commodes et confortables, 
Plus de petites agglomérations. 
Mais des villages, des villes, des 
métropoles avec gratte-ciel, super- 
structures, appartements de luxe, 
tumières étincelantes et parcs d'a- 


musements! Au cheval, se substi- 
tua le tramway, l’autobus, le mé- 
tro... Les snobs tournèrent le dos 
au fiacre et les voitures se multi- 
plièrent si bien qu'on ne sut plus 
où les garer, Dans les airs, pas une 
seule hirondelle, Pas de chants, 
Mais des avions et le bruit métal- 
lique de leurs moteurs puissants. 


Boiteux, l'instinct de. curiosité: 


qui craindrait l'aventure. Le 
Nord-Américain voulut visiter la 
lune et c'est en fusée qu'il s'y 
rendit, Ce film d'animation se 
termine en plein ciel dans un 
tourbillon de feux et de couleurs. 
Tourné spécialement pour les étè- 


ves de nos écoles, il fournira, en 
outre, un excellent moment de 
détente aux adultes et, d'aven- 
ture, l'occasion: de réfléchir sur 
les principales étapes de l’évolu- 
tion d’une grande ville, 


LE RIDEAU: L'OEUVRE DU 
COLONEL BY 


Le film offre un splendide 
coup d'oeil sur ce vaste ouvrage 
et sur le paysage environnant. 
16mm, couleur, durée: 20 minu- 
tes - 30 secondes, Distribué per 
FOffice national du film du Cana- 

a. 


“DUDDY KRAVITZ” 


(TRADUCTION FRANCAISE DE 


JEAN SIMARD) 

© L'APPRENTISSAGE DE 
DUDDY KRAVITZ aurait pu 
s'appeler: ‘Les mésaventures 
d'un arriviste en herbe”, Car le 
héros, jeune Juif issu du ‘ghetto 
Saint-Urbain”’ de Montréal, mon- 
tre déjà adolescent qu'il sera prêt 


CHFA 
680 


de MORDECAI 


à tout pour arriver, Sa petite amie: 


canadienne-française, sa famille, 
un ami épileptique, tout le mon- 
de doit servir ses desseins, Dans 
son rêve d'acquérir du terrain, un 
lac dans les Laurentides, it tente 
même de justifier ses procédés 
peu recommandables, en invo- 
quant un dicton que son grand- 


Radio-Canada 


“LA VOIX FRANCAISE DE L'ALBERTA” 


20h30 


24 


LA VEILLEE 


LA PREMIERE ETOILE 
AUPRES DE LA CRECHE 


…07h00 


MESSE DE MINUIT 


01h00... 


25 


UN JOUR... UNE CHANSON... 
UN AIR... 
UN CONTE... POUR VOUS 


PASSEZ 
AVEC NOUS 


24h00... 


NOEL 


RICHLER 


père, le Zeyda, lui a souvent cité: 
“Sans terre, un homme n'est 
rien”. Peut-être bien. mais le 
grand-père n'entendait évidem- 
ment pas par là, que tous les 
moyens étaient bons pour en 
acquérir! 

L'immense succès de DUDDY 
KRAVITZ comme livre, puis 
comme film est dû à l'’extraordi- 
naire talent de Mordecai Richler,. 
qui a su faire de ce personnage, 
malgré son ambition dévorante, 
un être vivant, cocasse, ingénieux, 
et. oui, sympathique 


Ce rornan est farci d'anecdotes 
désopilantes, racontées avec une 
verve incomparable, ‘’Duddy.Kra- 
vitz, c'est Rastignac revu et corri- 
96 par l'humour juif: drôle à en 
pleurer”, (L'Express), 


Mordecai Richler est l'un des 
écrivains les plus brillants de sa 
génération. |l est né à Montréal, 
dans le quartier des émigrants 
juifs. Ses parents étaient origi- 
naires de Russie et de Pologne, I! 
a quitté le Canada alors qu'il avait 
à peine vingt ans, pour voyager en 
France, en Espagne, et s'établir 
ensuite en Angleterre pendant 
dix-huit ans. Malgré l'éloigne- 
ment, il s'est toujours reporté 


‘dans son oeuvre à ce “ghetto 


Saint-Urbain” de Montréal, où il 
a passé sa jeunesse, et dont il fait 
revivre pour nous l’animation, les 
cris, les odeurs et les drames 
quotidiens, petits et grands, 
s LÀ 
Mordecai Richler a reçu deux 
fois le Prix du Gouverneur-Géné- 
ral, 


Jean Simard est l’un de nos 
grands romanciers québécois, 11 a 
remporté récemment le Prix de. 
traduction littéraire du Conseil ” 
des Arts du Canada, 1975, pour 
sa traduction d'un autre roman 
de Richler publié dans la Collec- 
tion des deux Solitudes: ‘Mon 
père, ce héros'”, 


Page 16/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976 


je Tete de Cure 


LA COUVERTURE AUX PULLS 


Ne jetez plus les chaussettes usagées ou mystérieusement. 
dépareillées, les tricots qui se détricotent, les bermudas qui 
s'effilochent, les T'shirts qui agonisent, assemblez-les en 
puzzle de toutes les couleurs et de toutes les matières : ils 
deviendront tableaux, panneaux, coussins ou couverture... 


La couverture aux pulls : 
Étendez sur le sol une 
. couverture qui a fait son 
. temps et tout un stock de 
vêtements en principe 
mu destinés à devenir chiffons. 
À Coupez-les en deux pour 
D n'avoir qu'une seule 
épaisseur. Disposez votre 
composition. Appliquez les 
pièces bien à plat à grands 
points de côté. Plus il y a 
A de couleurs, de dessins, 
NS plus c'est joli, S'il reste 
quelques boutons, surtout 
laissez-lés. Dernière touche 
sur le col d'une chemise, 
nouez un foulard ou une 


gilet, glissez un mouchoir. 


A 


Et voici maintenant les gagnants 


_de notre concours de la 
‘plus belle carte de Nôel”” 


Diane Marcoux, McLennan (‘Le livre géant de Walt Disney"”) 
Bernard Trottier, St-Paul (Le laboratoire d'électricité) 
Louise Servant, Falher (La poupée de chiffon) 


FÉLICITATIONS ! 


blagues 


Deux voleurs discutent : 

— Moi, je hais l'hiver, 

— Pourquoi ? 

— Parce que tout le monde 
met les mains dans les poches | 


+ 


. Entre deux menteurs : 

— Moi, j'ai connu un homme 
qui imitait si bien le chant des. 
oiseaux que lorsqu'il était dans 
le jardin, tous venaient auprès 
de lui. 

:— Moi, dit l’autre, j'ai eu un 
ami qui imitait le chant du coq, 
et tout à coup le soleil appa- 
raissait. 


à jouer. 


Pliez un petit morceau de carton à angle droit et mainté: : - 
nez-le derrière la carte, formant un trépied pour le verré. ;: 
Vous placez le carton derrière la carte pendant que vos amis 
regardent ailleurs. 


Le verre en équilibre 


Faites tenir un verre en équilibre sur l'arête d'une carte 


. 10007 : 109e rue Tél: 422-2222 


Cette page et les prix que nous offrons, sont une gracieuseté 


de la maison CONNELLY McKINLEY LTD. 


dans 1 he d’ Cinq fleurs, dont les.noms sont donnés en rébus, permettent de composer avec 
cravate, dans la poche d'un £uss initiales, le nom d'une sixième fleur. Laquelle? 


Pour savoir ce que le vent vient d’emporter, 


joignez les points de 1 à 43, S.0.P, 


_ LOAVA : 2dmnLs 
29PIH10-+ “HSIOTA-€ 
fAUOURUY 7 -2HSU24-] 

‘An9{} 8] 23491947) 


eee sr 


Pour feceÿoir'ta carte de membre, remplis ce coupon: 
| Club Tätes de cacahuète 
Oncle Tom" | 
10012 - 109e rue 


: 3 Edmonton, Alberta T5J 1M4 


CLCCCT CCE CCEEE CCE avasacer 
È : LC 


FR RH RS NON NO M D D 2 EN 6 M M M M 0 n 


CONCOURS DES MOTS CACHÉS 


SOLUTION DE LA SEMAINE DERNIÈRE: Grais- 
sage CHE et faites parvenir votre réponse comme suit: 


COMMENT PARTICIPER: Trouvez le MOT CA- 


GAGNANTE:. Mme Simonne Tremblay, Faiher 


LES MOTS CACHÉS 
LE FRANCO-ALBERTAIN 
10012 - 109e rue 
Edmonton, Alberta T5J 1M4 


PRIX DE CETTE SEMAINE: “DUDDY KRaA:- 
VITZ”, roman de Mordecai Richler, traduit de 
l'anglais par Jean Simard, Collection des deux 
solitudes, 488 pages. 


UMR ON 6 0 0 6 4 8 4 à 


MOTS CROÎSÉS 


JEU: DES 7 ERREURS 
D 


123456789101, 


ICIIITIITLIITI TI 
INENRRERE RER 


UE HN ENEERER 


HORIZONTALEMENT 


1— Qui résiste avec opiniâtreté. 

2- Où travaillent des artistes, — Tas, 

3-— Affectés dans leurs manières, - Métal. 

4- Anc. ville d'Italie, — Ne pas dire. 

5-— Nég. — Neuf jours. . 

6— Train manière d'aller. -- Obtint. — Fort, vigoureux. 

7-— Aiguisé d’un bout. | 

8-— Premier évêque de Québec. - Expérimenté. 

9— Evêque de Paris. — Joindre. . 

10- Diplomate français d'origine germanique. — Abrév. 

d’'arrière. — Sert à stimuler. 


Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 17 


(TS CAGHES 


8 lettres cachées 


Amical Maladroitement Rage 
marquise rivaliser 
Crâne masures rogne 
cruellement ministère rügir 
mite ruset 
Diacre morceau 
mousse Saturer 
Election sélection 
estaminet Nette serfs. 
estime nivellement site 
sourdine 
Futile Ondes sournoisement 
Graduellement Perfectionner Tasses 
plaine terme 
Idiot pomme 
Utile 
Loto 


11-— Charge d'un âne. — Signe qui hausse d'un demi-ton 
la note qu'il précède. 
12-— Qui donne des massages. 


VERTICALEMENT 


1— Etre cause de retour. — Article. 

2- Exposer en vente, — Pape. 

3 Dernier repas. — Qui annonce de la gaieté (pl.). 

4- Fou. — Empressé. 

5— Vile populace. — Partie du nom d'un sorte de one 

step très rapide. 

6— Bière. — Particule ‘ffirmative. 

7-— Colère. — Faculté e voir. — Jeune baliveau en réserve. 

8-— Qui fait des statues (pl.). 

9-— Coups de baguette. — Inflammation des synoviales 
du poignet. — Abondamment, en parlant de la pluie 
qui tombe. 

10-— Diminuer, — Reçu. 
11- Faire connaitre par un récit. 
12- Consonnes. — Feras usage de. 


SOLUTION DE LA SEMAINE DERNIERE 


t13456789nwun 


Les 


FL 


Page 18/ Le Franco-alhertain, 22 décembre 1976 


Aw 


INFORMATIONS 
PROVINCIALES 


{suite de la page 5) 


participer les municipalités à l’es- 
sor et aux déboires de l'économie 
provinciale, et de régler le pro- 
blème de la ‘bureaucratie provin- 
ciale”” croissante, en confiant de 
plus en plus de responsabilités 
aux gouvernements locaux, M. 
Clark a reconnu que son gouver- 
nement avait éliminé le pro- 
gramme de partage qui existait en 
1971, et a déclaré que depuis un 
an, le renversement de cette posi- 
tion avait été l’une de ses plus 
lourdes tâches. On peut en con- 
clure, qu'au moins pour M, Clark, 
le parti créditiste a cerné un 
nombre suffisant des problèmes 
et des faiblesses des conservateurs 
pour pouvoir aspirer à les rempla- 
cer aux prochaines élections, anti- 
cipées en 1979. 


CARDA 


Immeuble 
Placements 


C.P. 327 
Saint-Paul 
645-4056 


Gérant: G. Bergeron 


ERRATUM 


Dans l'édition du 8 décembre 
1976, page 2, on doit lire: ‘Les 
2e et 3e sessions du stage en 
cours auront lieu au mois de mars 
1977 et durant l'été suivant res- 
pectivement..” 


La direction 


HUTTON UPHOLSTERING 


Housées de toutes. sortes 
Réparations tentes et auvents 
Estimés gratuits 
10642 - Iberue TH. 424-8611 


ASSURANCES 
Denis J. Bérubé 


Représentant de ia DOMINION 
compagnie d'assurance vie 
Bur.: 424-7271 Rés: 986-6772 
2.P, 14, Beaumont, Aita, TOC OHO 


MATTRESS CITY LTD, 


10003 - 63e avenue 
Edmonton, Alts. T6E 422 
Tél: 496-7575 
Prés.: J.P, Lévesque 
Fabrication de matelès 
‘ Prix du manufacturier 


PUBLICITEC 
DENIS LORD 
Photographie générale 
Préparation d'instruments 
en publicité 


7707-92 avenue Tél: 466-2449 


Bur,: 422-2912 + Aés.: 455-1883 


Public VVorks 
Canaaa 


Travaux publics 
Canada 


APPEL D'OFFRES : 


LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services 


énumérés ci-après, adressées à l’administrateur régional des Services 


financiers et administratifs, Ministère des Travaux publics du Canada, 
201-269 rue Main, Winnipeg, Manitoba, R3C 1B2 et portant sur 
l" enveloppe la désignation et le numéro de l'entreprise seront reçues 
jusqu'à 2h.00 p.m. (C.S.T.) à la date limite déterminée. On peut se 
procurer les documents de soumission aux bureaux suivants du 
Ministère des Travaux publics: 701 Financial Building, Régina, 
Saskatchewan: 201 - 269 rue Main, Winnipeg, Manitoba. sur 
versement du dépôt exigible. 


PROJET NO. 086107 
OUNGRE, SASKATCHEWAN, 
NEW CUSTOMS PORT OF ENTRY 
Les documents de soumission peuvent être, consultés aux bureaux 
de l'Association de construction, situés à Vancouver, Edmonton, 
Calgary, Prince Albert, Saskatoon, Régina, Toronto ainsi qu'à la 
Winnipeg Builders Exchange, situé à Winnipeg, 


Date limite: le 18 janvier 1977 
Dépôt: $50.00 


ENDROIT DU DEPOT: 

Les sous contracteurs en mécanique et en électricité soumettront 
leurs applications au  Régina Bid Depository, situé au bureau de 
l'Association de construction de Régina, 1935 Elphinstone Street, 
Régina, Saskatchewan. Elles devront parvenir pas plus tard que 
cent-vingt (120) heures avant la fermeture de la soumission 
principale, soit le 43 janvier 1977 à 2h.00 p.m. 


Ces soumissions devront être faites en conformité avec les disposi- 
tions du document intitulé “principes et procédures à suivre pour 
présenter des offres aux dépôts de soumissions concernant les 
travaux fédéraux’”, deuxième édition 1er avril 1970. 


Directeur du projet: S. E. Pupek 
Ministère des Travaux publics, Winnipeg 
Tél.: (204) 986-2360 


INSTRUCTIONS 
Le dépôt afférant aux plans et devis doit être sous forme d'un 


chèque bancaire visé, établi à l’ordre du Receveur Général du 
Canada. li sera remboursé sur réception des documents en bon état 
dans le mois qui suivra le jour du dépouillement des offres, 


Il ne sera tenu compte que des soumissions qui seront présentées sur 
les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du 


dépôt déterminé aux documents de soumission, 


s 


Le Ministère ne s'engage à 
soumissions, 


accepter ni la plus basse ni aucune des 


RW. Widmeyer 

Directeur régional 

Services financiers et administratifs 
District du Manitoba 


Pubhc Works 


Travaux publics 
Canada Canada 


LA 
APPEL D'OFFRES 


LES SOUMISSIONS CACHETEES visant les entreprises ou services 
énumérés ci-après, adressées à l'administrateur régional des Services 
financiers et administratifs, ministère des Travaux publics du 
Canada, 201 - 269 rue Main, Winnipeg, Manitoba, R3C 1B2, et 
portant sur | ‘enveloppe la désignation et le numéro de !’entreprise, 
seront reçues jusqu'à 2h.00 p.m. (CST) à la date limite déterminée, 
On peut se procurer les documents de soumission, sur versement du 
dépôt exigible, à l’adrasse suivante: Ministère des Travaux publics 
du Canada, 201 - 269 rue Main, Winnipeg, Manitoba R3C 1B2. 


PROJET NO. 086591 
WINNIPEG, MANITOBA - DEER LODGE HOSPITAL, 
2109 PORTAGE AVENUE, RENOVATIONS TO WARDS 
V'& W AND A/C IN SOUTH PAVILION 


Les documents de soumission peuvent être consultés aux bureaux 
de l'Association de Construction, situés à Vancouver, Edmonton, 
Calgary, Prince Albert, Saskatoon, Régina et Toronto ainsi qu'à la 
Winnipeg Builders Exchange à Winnipeg, 


Date limite: le 13 janvier 1976 
Dépôt: $100.00 


ENDROIT DU DEPOT: 


Les sous contracteurs en mécanique et en électricité soumettront 
leurs applications au Winnipeg Builders Exchange, 290 Burnell 
Street, Winnipeg, Manitob. Elles devront parvenir pas plus tard que 
quarante-huit (48) heures avant la fermeture de la soumission 
principale, soit le 11 janvier à 2h.00 p.m. (C.S.T.}, Ces soumissions 
devront être faites en conformité avec les dispositions du document 
intitulé “principes et procédures à suivre pour présenter des offres 
aux dépôts de soumissions concernant les travaux fédéraux’, 
deuxième édition 1er avril 1970, 


Directeur du projet: S. E. Pupek 
Ministère des Travaux publics, Winnipeg 
Tél.: (204) 985-2360 


INSTRUCTIONS 


Le dépôt afférant aux plans et devis doit être sous forme d'un chèque 
bancaire visé, établi à l’ordre du Receveur Général du Canada, Le 
dépôt sera remboursé sur réception des documents en bon état dans 
le mois qui suivra le jour du dépouillement des offres, 


{l ne sera tenu compte que des soumissions qui seront présentées sur 
les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du 
dépôt déterminé aux documents de soumission: 


Le Ministère ne s'engage à accepter ni la plus basse ni aucune des 
soumissions. 


R, W. Widmeyer 

Directeur.régional 

Services financiers et administratifs. 
District du Manitoba 


CARTES D'AFFAIRES 


DR R.D. BREAULT 
DR R.L. DUNNIGAN 
Dentistes 
Strathcona Medical Dentat Bldg 


Pièce 302, 8225 - 106e rue 
Tel.: 439-3797 


LÉO AYOTTE AGENCIES 


Rep: Léo Ayotte 
Comptabilité, rapports d'impôts 
: Assurances générales 

Edifice La Survivance 


BLAISIUS & ASSOCIATES 
ENTERPRISES LIMITED 
P.0, Box 3226 
VANCOUVER, B.C. 

P.0. Box 931 
EDMONTON, ALTA 


General contractors . [ré : 


DR PAUL HER VIEUX : 
‘ Dentiste 


EDMONTON RUBBER 
STAMP CO. LTD. 


Fabricants d’estempes 
en caoutchouc 
et de sceaux 
10127-102e rue 


422-6927 


DRR. dl. SABOURIN 
ENTISTE 


er Le Marchand 
Edmonton 


Edifice Glenora Professionnal 
10204 - 125e rue | "A 


Bur.: 452-2266 + és: 454-3406 Bur, : 488-1880 - és: 488-3713 


Pay Ou € 
Guy Ougllette 
WAY COUNTAY 


ARK 
. PLYMOUTH CHAYSLER LTD, 
10343 - avenue Jasper 13333 Fort Road 


Edmonton 
x : Edmonton, Alberta 
Bur.: 422-2342 Tél: 478-4821 - 


J. ROBERT PICARD 
OPTOMETRISTE 


T'HÉCTOR R. THERRIEN, | 
HRANG & CO. . 


Vice-président : 


OPTICAL PRESCRIPTION L À RE 


À . ‘ 
COLLEGE PLAZA PRINTING 
8217-1126 rue : 


PAUL J, LORIEAU 
Tel.: 439-5094 


Marcel Doucet 


10010 - 109e rue Tél: 4248287 


OITON & ASSOCIES 
Comptabilité - Impôt 
lmpariel Lurriber Building 

208 - 10018 - 106e ru 


ESPACE À LOUER M | Edmonton, Aie. Tai. 4245301. 


201- 

100294 - 100 we. 74130.- 102 ave. 
Grande Prairie : Dawson Craek, C.B 
T4: 532-3687 . T6: 782-2840 
4. P. R. (RON) COMEAULT 


Chevaliers de Colomb 
Assurance vie 
. représentant régional 


“Tél: (403) 479-6679 
11226-87e rue ‘Edmonton, Alberta 


LAOEKIE ANT 


Comptables agréês 
442 Birks Building - Avenue Jasper 
et 104e ruë, Edmenter Alta, 
14-8121. 


“pre «LÉO BRAULT AGENCIES 
Assurances ténérales 


À À . . 
BSPACE À LOUER pe en 


‘Edmonton 
Tél: 462-6888 


Faiher: 8372442 Donnelly: 928-3751 


MISS PALMER 


Miss Palmer - lit les lignes de ia 
main et prédit l'avenir dans les 
cartes. Heures: 9h,00 a.m, - 9h,00 
p.m. Pour rendez-vous, signalez le 
429-0185. 


JONCAS 
UPHOLSTERING 


est. à la recherche 
d’un couple (de préférence), : 
pour le rembourrage de mew 
bles. 
— Gens sérieux 
— Bon salaire 


Tél: 477-2232 
PPOPOPIONOIOI II ION OT 


a Caisse 
. FRANCALTA 


! 11217 avenue Juwper, Edmonton 
!: ‘T4: 4824811 


Stlsidore: 644-8190 


Public Works 
Canada 


Travaux publics 
Canada 


APPEL D'OFFRES 


LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services 
énuméré ci-après, adressées à l’administrateur régional des Services 
financiers et administratifs, région de l'Ouest, ministère des Travaux 
publics du Canada, pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, 
Edmonton, Alberta et portant sur l'enveloppe la désignation et le 
numéro de l'entreprise, seront reçues jusqu’à 11h,30 a.m. (H.N.R.) 
à la date limite déterminée. On peut se procurer les documents de 
soumission: à l'adresse suivante: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton 
Court, Edmonton, Alberta. 


Lt 


PROJET NO, 52176 
CONTRACT CLEANING, POSTAL STATION ‘C”’ 
11730 - 82 STREET, EDMONTON, ALBERTA 


Date limite: le 14 janvier 1977 
Dépôt: nul 


INSTRUCTIONS 


l ne sera tenu compte que des soumissions qui seront présentées sur : 
[les formules foürnies par le Ministère et qui seront accompagnées du 


dépôt déterminé aux documents de soumission. 


s 


Le Ministère ne s'engage à accepter ni la plus basse ni aucune des 
soumissions, 


J. E. Peach 


Directeur régional 
Services financiers et administratifs 
: Région de l’Ouest 


 Qnniversaires 


MEILLEURS VOEUX AUX MEMBRES SUIVANTS DE LA SECURITE FAMILIALE: 


VENDREDI, le 24 décembre 1976 


Jean-Noel AUDY, Nampa 

John E, COUTURE, Edmonton 
Louis DERY, Fort Kent 
Laurent PELLETIER, Guy 
Mme Odette DENIS, St-Paul 


Mme Noella TREMBLAY, Father 


* : SAMEDI, le 25 décembre 


Denis J, BERUBE, Beaumont 

- Noel CHENARD, Tangent 
Lionel DROUIN, Guy 
Robert HOOGLAND, Clyde 
Noel LAFRANCE, Fort Kent 


DIMANCHE, le 26 décembre 


Lorenzo LAFLAMME, Folher 
Juge Roger BELZIL, Edmonton 


Mme Monique BLAÏS, Edmonton 
Mile Malvina SABOURIN, Edmonton 
Mme Noella TREMBLAŸ, St.Albert 


. Pierre TURCOTTE, Bonnyuille 
LUNDI, le 27 décembre 
André GRAVEL, St-lsidore 


_ Mme Doris LAPÜINTE, Bonnyville- 


VENDREDI, le 31 décembre 


Soeur Anne BRODEUR, c.sc., Chincha, Perou 
Octave CHAILLER, Father 

Paul G. CHATAIN, Edmonton 

Robert DUVAL, Edmonton 

Raymond GAGNE, Edmonton 

Mme Marlene GIRARD, St-Isidore 

Marcel LUSSIER, McLennan 


SAMEDI, le ler janvier 


Jean-Louis CHARBONNEAU, Mallaig 
Marcelle GOUDREAU, Beaumont 
Mlie Colette LABRIE, StPaul 

Me Bernard LAV'ALLEE, Edmonton 
Mme Marie-Paule LYNCH, Edmonton 
Robert MARTIN, Kelowna, C.B, 
Rolland ST.ARNAULT, Mallaig 


DIMANCHE, le 2 janvier 


Louis BOUCHER, Chicoutimi, Qué, 
Jérôme CORRIVEAU, Whitecourt 
Roger GRANGER, Eaglesham 

Léo MARTIN, StPaul 

Gilles MORISSETTE, Edmonton 
François MCMAHON, Edmonton 
Cérard RAINVILLE, Edmonton 


LUNDI, le 3 janvier 


| DI, le 28 y 
MARDI, le 28 décembre François J, BTB4 UD, Citons, ; 
. Augustin COURSAUX, Legal oeur Berthe ( dsv,, Bonnyville 
. Mme Alexina DEMEULE, McLennan Mme Jeanne LABLANC, Joussard 
. David A. Fo TAINE: Bonnyuile Jean-Maurice OLIVIER, Ottawa 
ilippe onnyville , 
Baymend LESSARD, Clairmont MARDI, le 4 janvier 
me Jolande monton 
. Denis POMERLEAU, StPaul _. .…….. Eugène BERUBE, New Sarepta 
RME CT EE TT 
7 i ‘ me - 
ne VALLEE, Bonnyville «Mme Delphine J ODGIN, Edmonton 


© MERCREDI, le 29 décembre 


Josph BOULIANNE, St-Paul 


Léon BUREAU, La Corey 


Paul Armand COTE, Peace River 


Mlle Patricia DROUIN, Guy: 
Richard GIRARD, Mallaig 


Père André MERCURE, o,m.i, Edmonton 


Guy R, POIRIER, Edmonton 
: “JEUDI, le 30 décembre 


“Robert BACHELET, Broueau 
Robert GIRARD, Girouxville 


Mme Bernadette GRANGER, Eaglesham 


Jean À, GUERETTE, Edmonton 
Mme Annette JOHNSON, 


Guy 
Père Gaston MONTMIGNY, o.mi,, St-Albert 


Mme Jeanne LANGLOKS, Tangent' 
Denis LIMOGES, Legal 


MERCREDI, le 5 janvier 


René H, AMYOTTE, Edmonton 
Maurice À. CAMPEAU, Fort Kent 
Mme Candide ST-LAURENT, Jean-Coté 


JEUDI, le 6 janvier 


Me Georges A. ARES, Edmonton 
Lionel CROTEAU, Fort Kent 
Edouard FOURNIER, Edmonton 
Dale NIWA, Bonnyville : 

Thomas PELLETIER, Morinville 
Léonard ROUSSEAU, Edmonton 


eme 


Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 19 


Public Works 
Canada 


Travaux publics 
Canada 


APPEL D'OFFRES 


LES SOUMICTIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services 
énumérés ci-après, adressées à l'administrateur régional des Services 
financiers et administratifs, région de l'Ouest, ministère des Travaux 
publics du Canada, pièce 1000, 10e ëtage, 1 Thornton Court, 
Edmonton, Alberta et portant sur l’enveloppe la désignation et le 
nurpéro de l’entreprise, seront reçues jusqu’à 11h.30 a.m, (H.N.R.) 
à la date limite déterminée. 


+ 


PROJET NO, 652583 
CONTRACT CLEANING, MAYERTHORPE POST OFFICE 


Date limite: le 7 janvier 1977 
Dépôt: nul 


On peut se procurer les documents de soumission à l'adresse 
suivante: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton, 
Alberta ainsi que par l'entremise du Maître de poste, au bureau de 
poste de Mayerthorpe, Alberta. 


PROJET NO. 652439 
CONTRACT CLEANING, CALMAR POST OFFICE 


Date limite: le 6 janvier 1977 
Dépôt: nul 


On peut se procurer les documents de soumission à l'adresse 
suivante: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton, 
Alberta ainsi que par l'entremise du Maitre de poste, au bureau de 
poste de Calmar, Alberta. 


PROJET NO. 652260-001 
PEACE RIVER, ALBERTA, FEDERAL BUILDING 
POST OFFICE ALTERATIONS 


Date limite: le 7 janvier 1977 
Dépôt: nul 


On peut se procurer les documents de soumission à l'adresse 
suivante: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton, 
Alberta; ainsi qu'aux bureaux ‘de l'Association de Construction, 
situés à Edmonton et Peace River, Alberta. 


INSTRUCTIONS 


Il ne serä tenu compte que des soumissions qui seront présentées sur 
les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du 
dépôt déterminé aux documents de soumission. 


Le Ministère ne s'engage à accepter ni la plus basse ni aucune des 
soumissions, 


J.E. Peach 

Directeur régional 

Services financiers et administratifs 
Région de l'Ouest 


Ge 1 


L'A.C.F.A. régionale de Rivière-La-Paix 


est à la recherche d'une personne préposée au: 


Recrutement de membres: 


À) par cotisation simple; 
B) par cotisation, avec participation 
au service de “Sécurité Familiale” 


| 
| 
| 
| 
| 


Vente d'abonnement au “FRANCO-A LBERTAIN” 


Pour de plus amples renseignements, ou pour de 
l'information au sujet du salaire et des conditions 
de travail, veuillez téléphoner ou écrire avant le 

31 décembre à: 


M. Valère Grenier 

Président de l’A.C.t'.A. régionale 
ST-ISIDORE, Alberta 

TOH 3B0 Tél.: 624-8291 


“#': 


Sani : 


vw 


hi 


ES 


Page 20/ Le Franco-albertain, 22 de -embre 1976 


Et le Labrador Pi 6 1 pag ee 2 — — a mate mn mm 


écouté les résultats des élections 
québécoises. 11 faisait allusion au 
“séparatisme” du Labrador, et 
non à celui du Québec. 


L'ÉNERGIE 


Le père Pye estime que le 
gouvernement de Terre-Neuve se- 
ra obligé de porter Une pius gran- 
de attention au Labrador, s'il 
veut empêcher les Labradoriens 


Son Exe, Mgr Joseph leil MacNeil 
Archevéque d'Edmonton 

Tel.: 488-0118 

Son Exe. Mgr Paut J, 0'Byme 
Evèque ds LA 189 

Tel.: 263-337 

Son Exe, Mg R Reynond Roy 
Evéêque do St-Paul 

Tel: 6453277 

Son Exc. Mgr Henri Légoré, OM! 
Archevèque de Grouard-McLennan 


COMITÉ DE VOCATIONS 


de songer à former leur propre 
gouvernement, Terre-Neuve 
compte sur l'électricité du Labra- 
dor pour lui fournir de l'énergie 
“à perpétuité”. La province a 
intenté une poursuite en justice 
pour obtenir AN es 5,225 méga- 
Watts-heures produits à Churchill 
Falls, et qui, à l'exclusion de 300 


- MWh, ont tous été vendus à 


l'Hydro- Québec en 1969, en ver- 
tu d'un contrat qui n'expirera 


Ufe bonne D 


‘commerciaux 


que pendant la troisième décen- 
nie du siècle prochain. 


Des giseme-*, de gaz ont été 
découverts au fond de la mer, de 
130 km à 190 km (80 à 120 
milles) au jarge de la côte du 
Labrador. Si des développements 


Terre-Neuve aura besoin de de- 


mander la permission au Québec 
pour construire des pipe-lines des- 


nou ve LLe : : 


he “CHRIST esT Né. ! 


Tel: 3243820 
Son Éxe, Mgr Paul Piché, OMI 
Evèque de MacKenzie-Fort Smith 


Tel.: 


872-2537 


Son Exec. Mgr Neil N. Savoryn, OSBM 


Evèque de 


jvarchie ukrainienne d'Edmonton 


Tel.: 479.038 
Son Exc., Mgr Demetrius Martin Greschuk 
Evêque auxiliaire de l'Eparchie d'Edmonton 


Tel.: 


424-5496 


En collaboration avec les Evêques catholiques de l'Alberta et des Territoires du Nord-Ouest, le 
Comité des Vocations de l'Alberta lance un projet, consistant en 10 affiches qui seront publiées 
dans le Franco-albertain. Notre but est de montrer 10 aspects différents de la vie sacerdotale et 


religieuse, Dans cette édition, nous présentons les hérauts de la Bonne nouvelle. 


|! est à souhaiter 


que des jeunes gens et des jeunes filles seront interpelés à la vie sacerdotale ou religieuse et qu'ils 
demanceront des informations à leur Evèque respectif. Les écoliers sont invités à reprendre cette 
idée d'affiche et à attirer l'attention de leurs compagnons de classe pour un projet de groupe, en 
dessinant une nouvelle affiche et en la mettant dans l'église, le dimanche, 


Commandité par 


te Conseil Provincial Albertain des Chevaliers de Colomb 


sont entrepris, 


tinés à exporter le gaz vers les 
grands marchés du centre du Ca- 
nada et des Etats-Unis. 


Le Québec a refusé la per- 
mission à Terre-Neuve d'exporter 
directement l'électricité, et c'est 


.cette ligne de conduite qui a 


amené la vente de l'électricité de 
Churchill Falls à l'Hydro-Québec. 


Selon M, Roberts, il serait 
beaucoup plus facile d'exploiter 
les rivières du Labrador si Terre- 
Neuve pouvait conclure “une en- 
tente juste et équitable avec le 
Québec”’. Lui et le premier minis- 
tre Moores sont radicalement op- 
posés à toute suggestion voulant 
que le Québec obtienne une par- 


tie du Labrador en échange d'une .: 


modification du contrat d'électri- 
cité de Churchill Falls. 


M. A. B. Perlin, co-propriétaire 


du journal “The News’ et journa- 
liste actif depuis plus d’un demi- 
siècle, déclare qu'il n'y a rien de 
nouveau dans les visées du Qué- 
bec sur le Labrador. "”’L'inqui- 
étude provoquée chez nous par 
les événements du Québec a tou- 
jours été très subjective, at-il 
écrit récemment dans sa chroni- 
que quotidienne. Nous sommes 
très inquiets de la menace qu’ils 
constituent pour le Labrador, 
dont le PQ refuse de reconnaître 
les frontières, 


(LE DROIT, 8-12-76) 


La Caisse 
FRANCALTA 


11217 avenue pr Edmonton 


4811 
l Father: e37.2482 ES nnaliv: 925-3751 
St-isidore: 644-8190 


Radio-Canada 


“LA VOIX FRANCAISE DE L’'ALBERTA” 


1976 
24h00 


RÉVEILLON 


Benoit Pariseau et ses 
invités de Falher, 


de St-Paul et de Bonnyville 
vous invitent à leur réveillon... 


Ecoutez 
680 


04h00 
1977 


CHFA Edmonton 


1490 CBXY Falher. 


Vous préférez le 
club Méditerranée ? 


Départ spécial 
le 28; janvier 
deux semaines 


TAHITI. $1,175,00 


— avions aller-retour | 


— deux semaines au Club Méditéiranée 


— Inclus les repas 


Pour tous renseignements et réservations: 


VOYAGES PRESTIGE TRAVEL 
10008 - 109% rue 


Tel.: 


424-6774 ou 424-6702 


D u Yes ces c'es: 
Du Bonheur, de la Joie. 4 B 
K , 
+ (A SOUHAITS À TOUS LES GENS IMPLIQUÉ $ SN 
de 11 Gaieté DANS LE SCOUTISME DU DISTRICT DE 
® L'ALBERTA 
> . .. = 
{ JOYEUX NOËL, © 
À 
$ 


— 


ÿ et BONNE ANNEE 


Votre présisent 


,;  a/s LAURENT ULLIAC À 


OS'ESÉS Lens 


CIMETIÈRES CATHOLIQUES 


l’archidiocèse d'Edmonton 
es Avenue Jasper Tél: 482-3122 


& tous nos clients et amis 


BUREAU ASSURANCES GÉNÉRALES 


H. MILTON MARTIN 


Gertrude S. Blais 
TEL. : résidence: 482-3095 Ruth E.Weld 


L'IMPRIMERIE LA SURVIVANCE PRINTING 


10010 - 109 rue Edmonton Marcel Doucet gérant tel 424-8267 
oo oo oo oh 


Jopeux Poël et Bonne Année 


Vox Et NC 


4 P 
SAUT 


bp 


Pour tous vos besoins d'imprimerie entêtes, enveloppes,invitations, brochures, 
Programmes, factures, cartes d’affaires, etc.